Alejandro Pozuelo manquera(it) à Genk, l'Europa League l'a encore prouvé
Photo: © photonews
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Alejandro Pozuelo n'a pas débuté la rencontre d'Europa League au Slavia Prague, mais sa montée au jeu a démontré par l'absurde son importance pour Genk.
Le pauvre Ivan Fiolic n'a pas démérité, mais face à un Slavia Prague étouffant et affûté, le jeune médian croate a manqué un test important : celui qui consistait à prouver que le KRC Genk pouvait se priver d'Alejandro Pozuelo.
Une entrée (presque) décisive
Rapidement entré en seconde période, l'Espagnol a changé la dynamique de la rencontre. De son jeu rapide vers l'avant, il a trouvé Casper De Norre par deux fois, menant à un but (logiquement) annulé de Leandro Trossard puis à un face-à-face perdu par le back gauche limbourgeois devant Kolar.
De quoi faire espérer le coach du Slavia : "Je ne trouverais pas ça trop grave si Pozuelo partait à Toronto dans la semaine", ironisait Trpišovský. Naturellement, personne dans le Limbourg ne sera d'accord avec lui.
Indispensable
Alejandro Pozuelo cette saison, c'est 18 passes décisives et 7 buts en 37 rencontres (toutes compétitions confondues), 5 passes décisives en 5 matchs d'Europa League ; en championnat, l'Espagnol n'a manqué qu'une seule rencontre (il a débuté... toutes les autres!) - la défaite face à Mouscron, soit l'une des deux seules défaites de la saison de Genk.
Aucun joueur de l'effectif du leader n'est aussi statistiquement important à l'exception d'Aly Samatta. Pas même Leandro Trossard (six absences pour blessure en championnat pour deux nuls et quatre victoires dont les démonstrations à Gand et à l'Antwerp). Et même l'attaquant tanzanien pourrait tourner à moindre régime sans les services quatre étoiles de Pozuelo.
Fin de la piste Toronto, et alors ?
Reste désormais une question, qui amène le conditionnel du titre de cet article : Pozuelo partira-t-il ? Le Toronto FC, suivant une (excellente) habitude des clubs de MLS, aurait écarté l'idée d'accueillir un joueur ayant engagé des poursuites judiciaires avec son précédent employeur.
Resterait donc une option : la Chine. Mais si rejoindre à 27 ans une ville agréable comme Toronto peut s'avérer épanouissant (demandez à Sebastian Giovinco), l'idée de la Super League chinoise est loin d'être aussi glamour. Pozuelo pourrait y réfléchir à deux fois. Et Genk ? La tentation de "faire un exemple" de son meneur de jeu et de l'écarter quelque temps du noyau ne devrait pas résister à l'étude des faits : sans Pozuelo, la course au titre sera beaucoup plus difficile.
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