Pour un ancien sélectionneur belge, la défaite de l'Argentine est un sérieux avertissement pour les Diables Rouges
Photo: © photonews
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Le Panama n'est pas ce que l'on peut appeler un test sérieux. La Tunisie est déjà d'un autre calibre. Cela ne rassure pas un de nos anciens sélectionneurs nationaux.
René Vandereycken établit la comparaison entre l'Argentine et la Belgique dans les colonnes du Nieuwsblad : "Comme la Belgique, l'Argentine a joué avec trois défenseurs centraux et des joueurs de flanc qui devaient couvrir beaucoup d'espaces. La Croatie avec Perisic et Rebic ont bien exploité ces espaces dans le dos des joueurs de flanc. J'ai déjà déclaré qu'à terme, les mêmes problèmes se poseraient avec Meunier et Carrasco."
Pour lui, cela va être de plus en plus visible au fur et à mesure que le tournoi avancera : "Peut-être pas encore contre la Tunisie ! Espérons-le ! Mais je pense bien que ce sera le cas contre un très bon adversaire. Dans leurs interviews, nous avons lu que Meunier et Carrasco en étaient conscients. C'est positif. Mais le système ne leur convient toujours pas. Meunier et Carrasco ne sont pas des défenseurs de formation. Et ils doivent défendre d'une position avancée."
Ligne de touche
"S'il y a de l'espace derrière les joueurs de flanc, les défenseurs centraux peuvent assurer la couverture. Mais souvent, ils se retrouvent face à l'ailier adverse dans une deuxième phase. Ce dernier a alors pu contrôler la passe en profondeur ou est même déjà lancé" ajoute l'ancien T1 des Diables Rouges.
"C'est toujours plus difficile car si l'ailier déboule sur le défenseur central balle au pied, il peut le passer par la gauche ou par la droite. Si un vrai arrière gauche ou arrière droit peut courir à ses côtés sur la passe en profondeur, il peut plus facilement le contenir sur la ligne de touche."
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