"La vidéo n'a rien à faire dans le football"

La saison passée, lorsqu'il portait le maillot de Charleroi, Damien Marcq n'était jamais le dernier à avoir son mot à dire au sujet de l'arbitrage. "Oui, et je m'en plains toujours", rit-il jaune après la rencontre d'hier (2-1 pour Charleroi). "Entre la faute sur Yuya (Kubo, phase qui a amené Mr. Delferière à consulter la vidéo) et la main en fin de match, il y a bien une phase sur les deux qui aurait pu être sifflée", estime Marcq. "Les deux, ce serait peut-être beaucoup, mais au moins une".

"La main (de Baby, nda) est assez écartée du corps à mes yeux, mais bien sûr, dans l'autre camp on vous dira que c'est involontaire. C'est de bonne guerre", relativise-t-il. "On aurait pu repartir d'ici avec un point, mais c'est comme ça". Gand restait sur une belle série de 7/0 et se voit stoppé net. "C'est dommage, mais il faut travailler avant la réception du Standard, qui est un rival direct pour les PO1".

La vidéo n'a rien à faire dans le football, ce n'est pas du rugby

L'utilisation de la vidéo n'a au final pas aidé Mr. Delferière à prendre ce qui aurait probablement été la bonne décision, soit donner un penalty pour la faute de Dorian Dessoleil sur Kubo. "Je ne suis pas pour la vidéo", révèle Marcq. "L'erreur est humaine et la vidéo ne devrait pas exister dans le football. Tout le monde prend l'exemple du rugby mais c'est un sport à part. C'est encore plus frustrant qu'une erreur soit commise malgré la vidéo", peste encore le médian. "Mais pour l'instant, les règles sont établies comme ça. On verra bien ce qu'il en sera à l'avenir".