Felice Mazzù change-t-il trop... peu souvent une équipe qui gagne ?

Mettre sur le banc un David Pollet dans le dur, titulariser un Gaëtan Hendrickx qui piaffait d'impatience et connait Saint-Trond par coeur, oser remplacer Lukebakio par Fall : autant de choix qui se sont avérés payants en déplacement dans le Limbourg. Sans la forme mais avec la niaque et l'état d'esprit.

Mais ne doit-on forcément changer qu'une équipe qui ne gagne pas ? Après avoir mis plusieurs semaines à modifier son onze, Mazzù a décidé de refaire confiance aux mêmes hommes qu'à Saint-Trond pour recevoir Eupen (exception faite de Dessoleil, blessé et remplacé par Zajkov). Le bon calcul ?

Hendrickx, excellent à Saint-Trond, a disputé sa mi-temps la plus moyenne samedi et n'est pas revenu du vestiaire. Benavente, déjà approximatif sur le synthétique des Canaris, a une fois de plus prouvé que le système carolo ne lui permettait pas de s'exprimer en débutant dans le onze. A l'inverse (et même si Mamadou Fall a encore été décisif), Dodi Lukebakio a réalisé une excellente montée, dynamisant le jeu des Zèbres. Pollet, lui, est resté sur le banc.

Changer (qui) ?

Des modifications dans un onze peuvent constituer un électrochoc idéal pour les titulaires et permettre de remettre la tête sur les épaules de tout le monde, tout en comptant sur l'envie des remplaçants pour aller chercher la victoire ; ce fut le cas à Saint-Trond. Que faire maintenant que ce même onze a montré ses limites à domicile contre Eupen ?

Relancer David Pollet, défendu bec et ongles mais laissé sur le banc ? Aligner de concert Fall et Lukebakio en plaçant le Sénégalais en pointe ? Les options ne sont, au final, plus légion au fur et à mesure des tests. Le plus important sera en tout cas de maintenir tout le monde motivé tout en tirant les leçons des deux derniers matchs ...