Comme Kums, ces joueurs sont revenus en Belgique. Mais ça n'a pas été une grande réussite.

C'était, sans aucun doute, l'un des transferts de l'année en Jupiler Pro League: le retour de Sven Kums en Belgique. Au Sporting d'Anderlecht. Et pourtant, après cinq journées de championnat seulement, la déception est au rendez-vous. René Weiler a même décidé de l'écarter de la sélection pour la réception de Lokeren, vendredi.

Est-ce déjà trop tard pour le milieu de terrain anderlechtois? Certainement pas. Mais les attentes sont grandes. Comme lui, et avant lui, d'autres joueurs sont revenus en Belgique avec une grosse pancarte dans le dos... Et n'ont jamais vraiment atteint le niveau qu'on leur prédisait.

On pense notamment à Steven Defour. L'ancien capitaine du Standard, sur une voie de garage au FC Porto , était revenu, en grande pompe, en Belgique. Il était attendu comme le nouveau maître à jouer du Sporting. Il a partiellement répondu aux attentes, mais de nombreuses blessures l'ont empêché de se muer en véritable patron anderlechtois. Et son aventure s'est achevée par un départ vers la Premier League.

Revenir en Pro League? C'est loin d'être facile

D'autres exemples, il y en a. Mémé Tchité. Revenu d'Espagne pour signer à Bruges, l'ancien Standardman et Anderlechtois, a fait un passage fantomatique du côté du Club de Bruges : 33 apparitions pour seulement 6 buts. Jamais l'attaquant n'est parvenu à s'imposer dans l'effectif des gazelles. Dans une moindre mesure, des garçons comme Kévin Vandenbergh et Marvin Ogunjimi ont connu la même mésaventure. Un passage peu réjouissant à l'étranger, et un retour encore plus difficile au pays.

Même Mohamed Sarr s'y est essayé. Champion de Belgique avec le Standard, le Sénagalais a tenté l'aventure espagnole. Il est ensuite revenu à Genk où on le voyait comme le futur patron de la défense. Il n'aura au final même pas joué plus d'une mi-temps.

Ces exemples le démontrent, revenir en Belgique n'est pas si facile. S'il y a des exemples de réussite, on peut penser à Milan Jovanovic ou Dieumerci Mbokani, entre autres, il y a aussi beaucoup de contre-exemples. La tâche n'est pas si facile. Et les aventures de Kums et de Lombaerts, cette saison, le démontrent une nouvelle fois. Le néo-anderlechtois, tout comme son homologue ostendais d'ailleurs, n'est certainement pas encore à ranger dans la case des flops, mais il a encore du travail s'il veut s'imposer comme une des valeurs sûres de l'effectif de René Weiler et ainsi rentabiliser les quelques millions que le Sporting a investi sur lui.