Le Sporting d'Anderlecht a été poussif mais a retrouvé la victoire
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Après un début de saison chaotique, le Sporting d'Anderlecht devait se relancer contre le Sporting Lokeren. Malgré un début tonitruant, les hommes de René Weiler ont dû aller chercher dans leurs réserves et compter sur Teodorczyk pour aller chercher les trois points.
René Weiler a fait des choix. Sven Kums est en tribunes, Kara est blessé, Frank Boeckx est de retour dans les buts alors qu'Olivier Deschacht est titulaire pour la première fois de la saison à la place de Kara. Najar fait aussi son retour.
Un début en fanfare
Dans ce genre de match, l'important pour Anderlecht, c'est de marquer en premier. Il ne faut que trois minutes pour débloquer la rencontre. Un corner est mal repoussé, Trebel remet le ballon de la tête et Henry, à la limite du hors-jeu, ouvre le score (3', 1-0). Rassurés les Anderlechtois? Pas longtemps car dans la foulée Miric trompe un Boeckx qui avait déjà sauvé les meubles à deux reprises sur un coup franc (6', 1-1).
Il faut quelques minutes pour que les Mauves et Blancs se reprennent. C'est Dendoncker qui secoue le cocotier avec une grosse frappe sur le poteau droit de Verhulst. Les hommes de Weiler ne sont pas en confiance et cela se sent. Il faut attendre le dernier quart d'heure pour voir Hanni sortir du bois, tenter sa chance et des combinaisons. Mais le dernier geste n'est pas bon.
Pire, à moins de 10 minutes du repos, c'est Skulason qui vient tromper le dernier rempart anderlechtois d'une solide frappe du gauche (36', 1-2). Le public siffle, Weiler réfléchit, Anderlecht est au ralenti.
La deuxième période reprend avec un changement: Alexandru Chipciu prend la place de Massimo Bruno. Mais c'est encore Boeckx qui sauve ses couleurs sur une contre-attaque de De Ridder. Hamdi Harbaoui entre alors au jeu pour Andy Najar, Anderlecht veut mettre plus de pression.
Un pressing qui n'a de pressing que le nom
Le pire, c'est que Davino Verhulst n'a pas beaucoup de travail. Il signe d'ailleurs son premier arrêt de la seconde période à la 70ème, déviant une tête d'Harbaoui. Le gardien de Lokeren ne pourra cependant rien sur l'égalisation. Il ne peut que repousser la tête de Teodorczyk, Henry suit bien et marque dans le but vide (77', 2-2).
Le public pousse, Deschacht passe tout près du but de la victoire sur corner. C'est ce bon veieux Teodorczyk qui va délivrer le Parc Astrid dans les dernières secondes, reprenant un centre de Stanciu de la gauche (90', 3-2). Un ouf de soulagement, une délivrance mentale mais le niveau de jeu a été poussif. Mardi, le Bayern sera d'un autre calibre.