Odoi reste-t-il sur un échec anglais ?

Après Lokeren, Denis Odoi voulait voir autre chose et l’offre de Fulham tombait à pic. Le championnat anglais de deuxième division, la Championship, est réputée pour son jeu engagé, de quoi plaire à l’éphémère Diable Rouge.

Dès le départ, le Louvaniste s’est imposé dans le onze de base de sa nouvelle formation. A Londres, Odoi enchaine les titularisations et les bonnes performances, du moins jusqu’en octobre car, au cœur de l’automne, les choses vont basculer pour lui.

Le banc

A la fin du mois d’octobre, le Belge se retrouve pour la première fois sur le banc contre Huddersfield Town (5-0) et à Brentford (0-2). S’il rejoue une minute le match suivant, il est titulaire ensuite contre Brighton où il reçoit la jaune de trop. Après sa suspension, il enchaine trois matchs sur le banc.

En 2017, le latéral alterne entre le banc et une place de titulaire. En février, par exemple, il ne décolle pas du banc à deux reprises mais aligne également trois titularisations d’affilée. Délicat.

La tribune

De titulaire incontesté, Odoi est devenu un pion remplaçable et même remplacé puisque à l’issue d’une défaite contre les Wolves où il dispute 37 minutes, il prend place en tribune 5 matchs de suite durant le mois d’avril. Et bien qu’il termine la saison comme titulaire face à Sheffield, 2017 ne l’a pas gâté, puisqu’il est retourné sur le banc durant les play-offs.

Le Belge a un temps de jeu inférieur à 50%

En tout, l’ancien de Saint-Trond, Anderlecht et Lokeren a disputé 30 rencontres sur les 48 de championnats pour 2000 minutes de jeu ce qui représente un peu plus de 22 matchs complets. Le Belge a donc un temps de jeu inférieur à 50%.

Pourtant, son début de saison fût très bon et même salué. L’adaptation réussie et digérée, il a partout dû s’effacer. Et comme en football c’est souvent la dernière impression qui reste, un départ semble inéluctable.