Saglik a faim

"Je sais que je ne suis pas encore à 100 % mais j’ai de très bonnes sensations. Je ne ressens pas de douleurs, je n’ai pas peur de frapper, de dribbler, même si je reste vigilant dans les contacts et duels. Ici, je suis dans des conditions positives pour revenir, a confié Enes Saglik au groupe Sud Presse. Cela va me permettre de complètement réintégrer le groupe. Et cela donne encore plus l’envie de travailler."

"J’ai travaillé matin, midi et soir pour revenir. Je me tuais au sport et j’ai parfois connu, c’est vrai, des faiblesses physiques et mentales. Mais j’ai tenu bon. J’ai été soutenu et c’est dans ces moments-là qu’on voit qui sont les vrais proches. Ma famille a été présente tout comme mes amis Clinton Mata, Christian Kabasele (Watford) et Djaïd Kasri (Antwerp). C’était primordial parce que par moments, on sature. On travaille vraiment plus quand on est blessé alors, imaginez quand ça dure sept mois !"

"Je donne mon max, je suis à la disposition du coach et souhaite aider au mieux l’équipe, en jouant le plus de matches possible dans ces PO, que ce soit un, deux ou sept. Je devrai retrouver un peu le rythme, notamment via quelques matches en Espoirs, avant d’être à nouveau sélectionnable. Mais j’y crois dur comme fer."