Les critiques envers Weiler sont-elles réellement injustes ?
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Le poste d'entraîneur principal du Sporting d'Anderlecht a toujours été, dans l'histoire du club, une tâche difficile à assumer où l'erreur y est quasi interdite. Depuis son arrivée à Bruxelles, René Weiler en a déjà fait les frais.
En prélude à la rencontre de Ligue Europa face à Qäbala ce jeudi (17h), René Weiler a commenté les critiques dont il est victime en conférence de presse mercredi. "Les critiques sont trop personnelles et injustes. La presse essaie de nous déstabiliser". Tel était l'état d'esprit de l'entraîneur suisse à 24h de la 5e journée de la rencontre européenne des Mauves. Mais ces critiques sont-elles réellement injustifiées ?
Bien qu'il soit extrêmement attachant, bien élevé, polyglotte, muni d'un caractère bien trempé et d'un grand sens de l'autorité, René Weiler s'attire chaque semaine les foudres d'une partie de la presse. En effet, si toutes ces qualités sont indéniables, le bilan comptable reste le plus important à Anderlecht.
Un moins bon bilan que Besnik Hasi à la même époque
Et à ce niveau là, excepté en Europa League où Anderlecht pointe en tête de son groupe avec 8 points après 4 rencontres, René Weiler et ses hommes ne sont pas en très bonne posture. Sixième de Jupiler Pro League avec 25 points, Anderlecht compte déjà 4 défaites en championnat contre deux l'an dernier sous la houlette de Besnik Hasi (3e du championnat à la même époque).
Les critiques envoyées à son encontre ne cible en rien la personne en elle-même, mais bien sa manière de gérer les choses. Après avoir fait le grand nettoyage en début de saison, et ainsi s'attirer (déjà) les foudres de certains en délaissant certains jeunes de Neerpede, Weiler a commis quelques erreurs de jugement dans son plan tactique.
La dernière en date n'est autre que son changement effectué Zulte Waregem à la mi-temps en faisant monter un milieu défensif (Badji, ndlr.) alors que le score était de 1-2 en faveur des Anderlechtois...
Pour se sauver, Weiler doit absolument prendre conscience qu'à Anderlecht, l'échec est interdit et la remise en question doit être immédiate. Si le Suisse continue à défendre des choix tactiques (clairement) ratés en invoquant une pression des médias, il ne parviendra certainement pas à remonter la pente. Jusqu'à présent rien n'est encore mal fait. Weiler peut encore faire taire les critiques, mais il ne doit plus attendre et agir vite s'il veut conserver son poste de T1.
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