David Hubert revient sur son épopée limbourgeoise et évoque le Genk de 2011 : "Cinq joueurs formés au club dans le onze, c'était unique"

Hermès Van Damme
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David Hubert revient sur son épopée limbourgeoise et évoque le Genk de 2011 : "Cinq joueurs formés au club dans le onze, c'était unique"
Photo: © photonews

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La rencontre entre Mouscron et Genk sera un peu spéciale, en particulier pour David Hubert. Il y a cinq ans, il était capitaine de la formation limbourgeoise avec qui il a remporté le troisième titre de champion de l'histoire de Genk.

Lors d'un entretien avec notre rédaction, David Hubert est revenu sur son passage dans le Limbourg. "J'ai connu dix belles années là-bas" commence le milieu de terrain de Mouscron. "Genk m'a donné une chance en équipe première où j'ai connu de beaux moments comme la victoire en coupe, le titre et la qualification en Champions League."

Mon attachement au club et aux supporters était très intense

David Hubert

La cohésion a été une des clés de la réussite pour le titre de Genk en 2011. "J'ai cotoyé entre autres Jelle Vossen et Marvin Ogunjimi depuis les jeunes. Deux années plus tard, c'est Kevin De Bruyne et Thibaut Courtois qui ont intégré l'équipe. Cinq joueurs formés au club dans le onze de base, c'est unique !"

"Mon attachement avec le club et les supporters était très intense. C'était un groupe très soudé avec des joueurs qui se battaient les uns pour les autres" poursuit Hubert.

Les étrangers sont plus égoïstes

Selon Hubert, c'est là la grande différence avec le Genk d'aujourd'hui. "A Genk, il y a à nouveau beaucoup de jeunes joueurs talentueux avec Bailey, Pozuelo, Ndidi... Petit à petit, ils amènent quelque chose de spécial" explique-t-il.

Le sentiment de groupe disparait

David Hubert

"Mais les étrangers ont maintenant moins d'attachement avec le club, ils sont plus égoïstes et ils voient la Pro League comme une étape pour se développer. C'est comme ça qu'évolue le football actuel. Le sentiment de groupe entre des jeunes qui ont évolué des années ensemble disparait et c'est dommage" conclut le Bruxellois.

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