Thomas MEunier : "Ce soir, on a vraiment reflété ce que l'entraineur voulait"

Ce soir, la Belgique a maitrisé la Bosnie comme jamais. Une victoire pour un match pratiquement parfait. Ce que confirme Thomas Meunier : "Oui, surtout la première mi-temps. On a gagné presque tous nos duels, montré de l’envie et une certaine rage de vaincre. Il y avait très peu de déchets dans la construction. Défensivement, on était très costaud derrière, surtout Jan (Vertonghen, ndlr), je tiens à le souligner, qui m’a vraiment impressionné."

Tactiquement au point

Là où la Belgique a impressionné ce soir, c'est sur le plan tactique. "On a joué comme une équipe, en bloc. On a respecté les consignes du coachs, on a su s’adapter aussi, puisqu’on a commencé à 4 derrières et 3 par la suite. Deux systèmes qui nous ont porté chance, vais-je dire. On a fait le travail nécessaire aujourd'hui", assurait-il.

Il mettait cela en corrélation avec l'expérience des joueurs qui évoluent dans des grands clubs avec de grands entraineurs : "Que ce soit avec Conte à Chelsea ou avec Guardiola à City. Maintenant le foot se joue surtout tactiquement et on voit que les joueurs ont désormais une certaine expérience, une connaissance et ils peuvent très vite s’adapter aux demandes de l’entraineur. Ce soir, on a vraiment reflété ce que l’entraineur voulait."

S'adapter avant tout

Après avoir débuté en 4-3-2, la Belgique est ensuite passée en 3-5-2 après la blessure de Jordan Lukaku. Un changement qui a porté ses fruits. De quoi le reconduire dans le futr ? "C’est une bonne option mais il faut voir qui joue sur le terrain. Il y a des joueurs qui jouent en décrochage, d’autres en profondeurs. Il faut faire en fonction. Pour moi, c’est juste savoir s’adapter à la situation et à l’adversaire", tempérait le latéral du PSG.

Maintenant, on doit faire attention à ne pas se faire avoir. Les matchs en Estonie ou Gibraltar ne sont pas gagnés d’avance _{- Thomas Meunier}

Ce changement lui a permis de plus s'exprimer offensivement, à son plus grand plaisir. "Oui, j’ai fait quelques déboulés sur la droite mais si j’avais reçu quelques ballons de plus j’aurais été encore plus heureux à l’issue de ce match. J’ai fait énormément de travail, que ce soit offensif ou défensif. Je sais que si je ne reçois pas la balle, je permets à d’autres de s’infiltrer, de créer des espaces. C’est parfois un rôle ingrat mais nécessaire. Un travail qui me plait", glissait-il.

Moins de pression mais attention

En écartant si facilement le plus grand rival du groupe, la voie est royale vers une qualification facile. "Maintenant, on doit faire attention à ne pas se faire avoir. Les matchs en Estonie ou Gibraltar ne sont pas gagnés d’avance. Il faudra rester concentrés jusqu’à la fin pour prouver que c’est la Belgique, l’équipe numéro 2 mondiale et qu’on n’est pas là pour rigoler", tenait cependant à préciser le défenseur.

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