Remous à Anderlecht : tout profit pour Eupen ?

Après Okaka, après Kara, après Vanden Borre, c’est au tour de De Maio de partir au clash avec son entraineur. Le défenseur, mécontent de la non-qualification anderlechtoise pour la Champions League, veut partir. Weiler, de son côté, a décidé de priver le joueur d’entrainement. Ambiance.

Plus haut, la direction continue de dégraisser le noyau des « Mauve et Blanc ». Après Defour, c’est Sylla qui devrait quitter le navire bruxellois. Pour 5 millions, il devrait rejoindre Wolverhampton. En attendant Okaka et De Maio ?

Bref, en un mot comme en cent, ça ne respire pas la sérénité au Parc Astrid. Ajouter à cela un 0-0 peu glorieux du côté de Saint-Trond et vous avez un club au bord de la crise de nerf.

A la frontière allemande, Eupen, lui, va bien. Les promus ont engrangé leurs trois premiers points en venant à bout de Westerlo. Une victoire dans la douleur mais qui donne la confiance. Surtout après les 5 buts encaissés lors des 2 premières journées.

De là à dire qu’Eupen devrait l’emporter contre Anderlecht, il y a un pas que nous ne franchirons pas. Ce qu’on peut dire, en revanche, c’est que les Pandas ont une carte à jouer. En mettant la pression d’entrée sur les Mauves et, pourquoi pas, en inscrivant un but rapidement, ils pourraient mettre le doute dans des esprits bruxellois tracassés.

Sur le plan technique, les frontaliers ont du répondant. Physiquement, c’est peut-être plus délicat mais un bon début de match les mettant en confiance pourrait aussi compenser, du moins en partie. Une chose est sûre, Eupen devra croire en lui. Saint-Trond a montré que tout était possible. Et puis, un Panda, c’est plus solide qu’un Canari.