Les manifestants réagissent après les évènements de Bruxelles: "Les "pacifistes" ont commencé à nous cracher dessus"
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Plus tôt dans la journée, beaucoup de choses ont été dites à propos de l'incident de la Bourse. Des "hooligans" se sont réunis pour s'unir et d'une seule voix lutter contre le terrorisme. Après les critiques, ils ont tenu à mettre les choses au point.
Tout d'abord, ce n'était pas une manifestation d'extrême droite, il y avait des participants d'origine turque ou marocaine. Il y a eu deux ou trois saluts nazis, mais c'était des cas isolés. La plupart ne désiraient pas cela et sont intervenus.
Pas un rassemblement d'extrême droite.
Les hooligans voulaient vraiment former une seule voix contre l'EI. Mais à peine arrivés sur place, ils ont été provoqués par les personnes déjà présentes, qui ont voulu abaisser leurs banderoles. Ces personnes pensaient que c'était un rassemblement d'extrême droite, et les ont appelés "fascistes".
"Nous sommes arrivés à Bruxelles avec de bonnes intentions. A notre arrivée à la gare du Nord, nous avons applaudi les militaires présents sur place. Nous avons beaucoup de respect pour le travail qu'ils effectuent. A la Bourse, nous avons aussi applaudi les forces de l'ordre, en mémoire des victimes", nous explique un participant, anonyme.
"Nous avions les mêmes intentions que tout le monde"
"Nous sommes venus avec la même intention que toutes les autres personnes présentes sur places, mais ces manifestants "pacifiques" nous ont insultés et ont commencé à nous cracher dessus. Ils voulaient arracher notre banderole (Casuals unis contre le terrosisme)."
"Forcément, il y a eu quelques petits incidents, la Police est intervenue. Mais pourquoi censurer ce texte? Les manifestants pacifiques ne sont pas contre l'EI?" Nous n'avons pas marché délibérement sur les fleurs, c'est la Police qui a chargé et qui nous a poussé. Des policiers et la presse ont aussi marché sur les fleurs."
De couleurs différentes mais tous unis contre l'EI"
Un autre hooligan a tenu aussi à réagir. 'Nous sommes venus à Bruxelles avec comme slogan "De couleurs différentes, mais tous unis contre l'EI." Cette action est condamnée par beaucoup de personnes, mais personne n'a rien dit quand les jeunes de Molenbeek ont attaqué la police lors de l'arrestation d'Adbeslam."
Nos sources nous font savoir qu'il y avait beaucoup de Firms (nom d'un groupe de hooligans d'un club) de plusieurs clubs belges. Des Wallons, des Flamands et même des hooligans du canton de l'est (Eupen). Il y avait plus de 150 hooligans d'Anderlecht.
Ceux du Club de Bruges, de Gand et de l'Antwerp étaient plus de 70, accompagnés par ceux du Beerschot (30), du Standard (20) de Charleroi (15) de STVV (15), le Liège, du RWDM, de la Louvière et donc de l'AS Eupen.
T-shirts contre l'EI
Pour le futur, les supporters présents prévoient de vendre prochainement des T-Shirts contre l'EI. Ils auront tous le même message: "F*ck ISIS"
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