"Je disais toujours oui"

Il y a encore deux ans, Danny Boffin était présent dans l’organigramme de Saint-Trond. "Jusqu’à l’arrivée de Yannick Ferrera, précise-t-il dans les pages de Sport/Foot Magazine. Je ne sais pas si c’est à cause de lui mais je n’ai cessé de descendre les échelons et j’ai fini par en avoir marre."

Cela vient peut-être de son caractère que lui-même décrit comme trop facile. "J’ai été bien trop gentil. Dirigeants, entraîneur, coéquipiers pouvaient me faire ce qu’ils voulaient, je disais toujours oui. C’est pour ça que beaucoup de clubs m’ont conservé longtemps."

Pour lui, tout s’est néanmoins fini en 2004 après une dernière petite pige au Standard. "Je manquais de rythme et il avait été convenu que Dominique D’Onofrio m’aligne progressivement, mais la blessure d’Almani Moreira m’a contraint de jouer. L’équipe était mauvaise et ce fut la fin de ma carrière."