Acheampong, fast and furious

Frank Achaempong avait déjà prouvé qu’il avait une vitesse de pointe à rendre dingue n’importe quel défenseur. Thomas Meunier, pas l’un des plus lent de Pro League, en a fait les frais dimanche dernier à l'occasion du Topper. 

"Dans le football moderne, avec de la technique et de la rapidité, tu peux jouer partout" dévoile Achaempong lors de la conférence de presse d’Anderlecht mardi après-midi. Une manière de dire qu'il peut jouer back-gauche ?

Latéral gauche, sa meilleure position ?

Achaempong aime courir et a besoin de courir. En tant qu’ailier gauche, il avait tendance à être prévisible du genre ‘je pousse le ballon et je cours'. Le défenseur avait ainsi tout le loisir de l'anticiper. 

Mais lorsqu’il vient de derrière, comme contre Bruges, ses courses deviennent imprévisibles et il peut alors se montrer plus dangereux. Frank a besoin de manger de l’espace. S’il a un Praet ou un Suarez devant lui, celui-ci peut déloger pour laisser le flanc libre au ghanéen.

"Avec l’entraîneur physique, j’entretiens mon explosivité. Pendant les matches je donne toujours le maximum, mais parfois je dois apprendre à ralentir et mieux choisir mes moments" explique le gaucher déjà au Sporting depuis trois ans. 

Il reste un problème

Mais c’est défensivement que ça coince. Achaempong est un ailier de formation, donc défendre n’est pas son dada. Malgré un bon match contre Bruges, on sent qu’il a souvent envie de monter et il risque de laisser des boulevards aux adversaires sur son côté gauche.

Si Olivier Deschacht lui apprend les ficelles du métier au back-gauche et qu’il parvient à choisir ses moments pour ses sprints dévastateurs, Achaempong peut devenir un très bon back gauche pour Anderlecht. 

Tout d'abord, il faudra confirmer contre Lokeren dès ce soir.