Une D1 à 24 : Réactions

Sous les feux des projecteurs, le club phare au palmarès trois étoiles du championnat belge, a relancé le débat mardi à Paris. La Pro League se tait dans toutes les langues :« Il n’y a rien de neuf, l’information est connue depuis la fin de la saison dernière », Ludwig Sneyers, directeur général de la Pro League.« C’est une possibilité parmi d’autres. Nous n’avons aucun commentaire à faire sur le sujet. »
 

Qu’en pense la D2, également concerné par cette réforme.

 Le secrétaire de la Ligue nationale de football (LNF), porte-parole de la D2, est prêt à saisir l’opportunité. Huit clubs de la D2 actuelle rejoindraient l’une ou l’autre série des douze clubs de l’élite.

« Cette proposition d’une D1 à 24 clubs répartis en deux séries de 12 clubs n’est pas neuve, mais elle est appuyée par Anderlecht, raison pour laquelle c’était dans tous les journaux mercredi », a réagi le secrétaire de la LNF Jean-Pierre Van Droogenbroeck.

« Ce serait, je pense, une bonne chose pour la D2. Notre division est scindée en deux : une moitié qui veut rejoindre la première division et l’autre moitié qui est heureuse d’être là. Deux visions s’opposent et ça freine notre travail. Il est difficile d’obtenir un consensus. Certains clubs préféreraient retrouver le football amateur. »

« Nous devrons encore sonder tous les clubs de la D2 si la proposition de réforme nous impliquant se confirme, mais la plupart d’entre eux y est favorable. Nous discutons régulièrement avec la Pro League, mais il n’y a rien d’officiel. Nous dépendons du bon vouloir des clubs de D1, c’est tout de même la division supérieure à la nôtre. Nous attendons, il n’y a pas d’agenda officiellement établi. »

Qu’en pensent les plus petits clubs de la D2, dix d’entre eux vont rejoindre la D3 ? Qui va reprendre les droits Télé, Belgacom, VOO, Fox ? Le championnat sera-t-il plus attrayant ?

Et que devient le championnat des jeunes « élites » dans cette réforme ?