Analyse Une claque qui doit être utile
Photo: © SC
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Il n'y a pas eu match entre le Sporting et les Parisiens.
Lors de la rencontre de ce mercredi soir, nous avons encore pu observer la différence de niveau entre le top européen et le plus grand club de Belgique. Mais comment expliquer ce phénomène ?
Le PSG dépense soixante quatre millions d’euros pour le transfert de Cavani lors du mercato estival. C’est deux fois plus que le budget du club bruxellois. Le onze aligné hier était composé de joueurs qui sont tous internationaux. Si l’argent ne fait pas le bonheur il y contribue largement en football, la preuve par l’effectif parisien.
Mais est-ce la seule explication ? Non. Dans un match de ce niveau, les éléments de la plus petite formation doivent tous jouer au-delà de leurs réelles capacités. Et là, on remarque que ce n’est pas le cas. L’un des doyens de l’effectif anderlechtois, Suarez, n’a jamais compris en une mi-temps que le latéral droit parisien plongeait systématiquement dans son dos. Du coup, ce dernier a eu le loisir de donner deux passes décisives en toute quiétude. L’axe défensif, quant à lui ne devait pas connaître Ibrahimovic. Le géant suédois s’est promené entre les deux défenseurs avec une incroyable facilité et même si il marque deux buts de classe mondiale, il n’a pas vraiment été gêné pour réaliser ses exploits.
Enfin, que dire du coaching. D’après pas mal d’anciens anderlechtois, les entrainements tactiques sont inexistants. On voit régulièrement des joueurs dézoner par manque d’indications claires. Une jeune équipe a besoin d’être guidée, et ce n’est pas le cas au sein du club de la capitale. van den Brom dit que son équipe n’a pas le niveau de la Champion’s League, mais il doit s’inclure dans le lot. Qu’il est loin le temps où Boloni allait à Liverpool avec trois attaquants en faisant comprendre à ses hommes qu’ils avaient une chance.
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