Bolat: «Je n'ai pas été traité correctement à mon départ du Standard»
Photo: © SC
Sinan Bolat, nouveau gardien du FC Porto, est revenu sur son passage au Standard et sa triste fin.
«Évoquer le Standard? Ce n’est pas facile…, déclare Sinan Bolat à Sudpresse. Je continue à adorer ce club, ses supporters, les joueurs. Mais j’ai toujours du mal à digérer, je l’avoue, la façon dont on m’a traité et dont j’ai dû quitter Sclessin. Mes relations ont toujours été excellentes avec tout le monde, sauf avec une ou deux personnes (sic) qui ne m’ont pas permis de partir en beauté…»
Le gardien belgo-turc sait que c’est l’affaire de son transfert avorté à Fulham, à l’hiver dernier, qui a changé la face des choses. «On a prétendu que c’était une volonté délibérée, de ma part mais aussi de celle de mon agent, Kismet Eris, de gagner du temps pour pouvoir bénéficier, six mois plus tard, d’un transfert gratuit. Rien n’est plus faux. Si je n’ai pas signé à Fulham, c’est parce qu’il y avait des choses que je ne sentais pas. J’avais besoin que ce club m’accorde sa totale confiance, mais celle-ci n’était pas suffisante à mes yeux. Soit! Ne pas aller à Fulham était ma décision, mon choix. Mais c’était sans doute plus facile de faire croire que tout dans mon chef avait été calculé. Et le plus drôle, c’est que personne, au sein de la direction du Standard, ne m’a demandé, lors de mon retour à Liège, pourquoi je n’avais pas signé à Fulham. Pas une question, pas un mot, pas une explication!»
«En quatre ans et demi passés au Standard, je n’ai jamais sollicité la moindre revalorisation salariale. Ce n’est pas dans ma mentalité. J’attendais que l’initiative vienne du club. En vain… Je suis toujours resté calme, je ne me suis jamais plaint, pour me concentrer exclusivement sur mes entraînements et sur mes matches. J’aurais mérité plus de considération, me semble-t-il, après avoir fait gagner beaucoup d’argent du Standard et avoir toujours presté du mieux que je pouvais. Sur ce plan-là non plus, je n’ai pas été traité comme j’aurais dû l’être…»
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot