Boussu-Dour : "La gestion du club est saine"

La Commission des Licences a infligé comme au FC Brussels une interdiction de transférer à Boussu-Dour. En début de semaine, Alain Battard a publié un communiqué où il explique la bonne foi du club dont la gestion serait saine, mais victime de trois mauvais payeurs qui lui doivent encore d'importantes sommes. 

Voici le communiqué : 

Le RBDB a décliné l’invitation de la Commission des Licences et avait prévenu le commissaire en ce sens.

Le RBDB ne pouvait pas apporter les éléments tangibles de virginité de dette souhaités par ladite commission. Cette carence n’est pas le fruit d’une mauvaise gestion du club mais la conséquence du non-respect par une institution publique, un partenaire étranger et un partenaire commercial régional, de conventions rédigées et signées en bonne et due forme.

Si ces 3 partenaires avaient respecté en temps et en heure leurs engagements, le RBDB aurait, sans le moindre problème, respecté l’ensemble des prescriptions exigées dans le dossier licence D2.

Depuis 8 mois, le non-respect par les 3 partenaires concernés de leurs engagements pourrit la gestion quotidienne du club par…

1/ L’énergie dépensée en rappels et diverses démarches pour faire exécuter les paiements. 2) Le temps passé pour obtenir des promesses faites 20 fois et finalement ....non-tenues a déséquilibré la trésorerie du club ces six derniers mois.

3/ Les frais et intérêts dus par le RBDB à d'autres fournisseurs. Le club a été victime par transitivité et en double, des négligences des 3 "mauvais payeurs".

En conclusion...

La gestion saine du RBDB est sanctionnée à cause de la légèreté de certains intervenants.

Le rapport argent dû/argent à recevoir reste favorable au RBDB dans un rapport de 2/3. Un ratio de bonne gestion.

Le RBDB regrette que, comme déjà évoqué, la Commission des Licences ne tienne compte que des sommes dues par le club et pas des sommes incontestablement dues par convention au club. Si la Commission tient compte des sommes dues entre clubs et non des sommes dues par des partenaires légalement conventionnés.

La direction du RBDB qui a privilégié sur ces dossiers la négociation de bonne foi à la procédure judiciare, constate qu'aujourd'hui elle est victime de son honnêteté.

Elle met tout en œuvre pour faire exécuter les conventions non-respectées et faire lever l’interdiction de transfert qui sanctionne les bons gestionnaires alors que les mauvais payeurs n'ont, en tout cas dans cette affaire, en rien été pénalisés.

A.Battard