L'Azerbaidjan pour les nuls

Dirk Diederich
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L'Azerbaidjan pour les nuls
Photo: © SC

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L'Azerbaidjan est un petit pays du Caucase donnant sur la Caspienne. Pétrole, or et caviar y tiennent lieu d'hymne national. Et Tofik Bakhramov, un arbitre azéri, mort en 1993 y est une icône nationale.

 Voici quelques éléments pour nourrir vos conversations aujourd'hui au sujet de l'Azerbaidjan sans avoir l'air idiot. L'Azerbaidjan est un petit pays caucasien de dix millions d'habitants, mais tout de même trois fois plus grand que la Belgique. Le football y est le sport roi et sa compétition se déroule selon un modèle qui fait saliver d'envie la Pro League. Le championnat professionnel azeri n'a que deux ligues : la Premier League et la Division un. Chacune de ces ligues ne compte que douze clubs. Ce sont d'ailleurs également les seuls clubs habilités à disputer la coupe d'Azerbaidjan. A part ça? Rien, sinon le football amateur qui se divise en séries régionales où les clubs sont condamnés à végéter ad vitam aeternam/

Le footballeur belge le plus célèbre qui évolue là-bas est bien sûr Emile Mpenza.

Mais la légende nationale du pays reste Tofik Bakhramov. Le grand stade de Bakou porte d'ailleurs le nom de cet arbitre qui en 1966 reçut un sifflet d'or de la reine Elisabeth II d'Angleterre. Car l'homme devint en effet une gloire planétaire en 1966 quand, juge de ligne de la finale entre l'Angleterre et l'Allemagne, il valida le but de Geoff Hurst.
 
Dans ses mémoires, Bakhramov a décrit les matches de football comme "des duels pleins de rebondissements prévisibles et imprévisibles et même de miracles".



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