Interview Luc Wouters est pour une utilisation sélective des caméras
Photo: © SC
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La rédaction s’est entretenue avec un des meilleurs arbitres du pays.
Wf : Pouvez-vous nous définir en quelques mots le rôle de quatrième arbitre ?
Lors des matches de Jupiler Pro League, il y a toujours un quatrième arbitre. Il s'installe au milieu du terrain et doit assurer l'ordre auprès des bancs de touche, annoncer le temps supplémentaire et assurer les remplacements. Si un juge de ligne ou l'arbitre se blesse, le quatrième arbitre doit assurer le remplacement et le match se dispute dés lors sans quatrième officiel. Le quatrième arbitre doit être considéré comme un arbitre ordinaire. Depuis la saison dernière, tous les arbitres de première division bénéficient d'oreillettes. De cette façon, l'arbitre peut communiquer plus rapidement et éfficacement avec ses assistants ou le quatrième officiel lors des phases discutables ou lorsque des joueurs se frottent dans son dos.
Wf : Est-il différent sur la scène internationale ?
Les tâches du quatrième arbitre dans les compétitions organisées par l'UEFA ou la FIFA sont les mêmes qu'en Belgique. Grâce au fait que Frank De Bleeckere fait partie du gratin mondial et qu'il a pu diriger des matches au sommet en Champions League, j'ai moi-même eu la chance en tant que quatrième arbitre de son équipe (par exemple lors de Liverpool - Réal Madrid), d'y prendre part. Ce sont des moments d'apprentissage idéaux. L'organisation, la préparation, le déroulement du match, on y obtient beaucoup d'expérience, utiles par après au niveau belge.
Wf : Que pensez-vous du rôle des médias au sujet des critiques envers les arbitres ?
Ces dernières années, les moyens techniques pour assurer la retransmission des rencontres se sont fortement améliorés. Auparavant, il y avait une ou deux cameras autour du terrain et à certains matches, il n'y en avait même pas. A prèsent, tous les matches sont suivis par au moins huit caméras et chaque phase litigieuse est revue à plusieurs reprises. Les décisions correctes ne sont rediffusées qu'une fois et cela semble normal. A la fin du match, tu as alors l'impression que l'arbitre a fait plus d'erreurs que de bonnes décisions. Même dans les présentations des matches importants, on met en avant les mauvaises décisions du passé. Mais, les caméras ont du bien également. Dans le futur, elles nous apporteront encore plus et doivent nous stimuler à être encore meilleur.
Wf : L'arbitrage est-il assez respecté en Belgique ?
L'arbitre doit parfois prendre des décisions difficiles et lourdes durant un match. Ce qui fait qu'il ne se rend pas toujours sympathique, mais ce n'est pas non plus son rôle principal. Beaucoup de personnes doivent prendre des décisions qui pouvant engendrer une contestation, je le remarque aussi dans mon occupation professionnelle (bourgmestre de la commune de Lummen) avec mes opposants.
Nous espérons recevoir à l'avenir plus de respect de la part des suiveurs du football. La Belgique doit être fière des prestations de Frank De Bleeckere. Membre d'une petite nation, il est actuellement classé troisième meilleur arbitre du monde.
Wf : Votre avis sur la nouvelle réglementation en vigueur en Europa League ?
Je trouve que nous devons être ouvert à tout ce qui peut contribuer à prendre les meilleures décisions lors d'un match et ainsi assurer un déroulement correct. Deux yeux supplémentaires dans chaque rectangle nous seront d'une grande utilité et les joueurs devront en tenir compte. Il est difficile pour l'arbitre de voir ce qui se passe dans son dos.
Wf : L'assistance vidéo pourrait-elle vous venir en aide ?
Je suis personnellement plus partisan d'un oeil électronique au niveau des délimitations du terrain et surtout de la ligne de but. Ceci de façon à savoir si le ballon a passé entièrement la ligne de but. A ce sujet, il n'y a pas d'interprétations possibles, si le ballon a passé entièrement la ligne, c'est but. Il est parfois impossible pour l'arbitre de déterminer cela. Une frappe des 30 mètres est impossible à suivre, surtout qu'un joueur ou le gardien de but peuvent entraver la visibilité de l'arbitre. Il faut aussi utiliser les images vidéos pour les interventions brutales, le plus souvent hors du champ de vision de l'arbitre, ainsi que le problème du crachat qui doit disparaitre du monde du football.
Wf : Quel a été votre parcours en tant qu'arbitre ?
Affilié en tant qu'arbitre à l'URBSFA en février 1986, j'ai d'abord été actif dans les séries provinciales du Limbourg de 1988 jusqu'en 1993. A partir du 1er juillet 1993, j'ai évolué au niveau national et en 2002, je sifflais mon premier match au plus au niveau entre Mons et Westerlo. Depuis le 1er janvier 2007, je suis arbitre international.
Lors des matches de Jupiler Pro League, il y a toujours un quatrième arbitre. Il s'installe au milieu du terrain et doit assurer l'ordre auprès des bancs de touche, annoncer le temps supplémentaire et assurer les remplacements. Si un juge de ligne ou l'arbitre se blesse, le quatrième arbitre doit assurer le remplacement et le match se dispute dés lors sans quatrième officiel. Le quatrième arbitre doit être considéré comme un arbitre ordinaire. Depuis la saison dernière, tous les arbitres de première division bénéficient d'oreillettes. De cette façon, l'arbitre peut communiquer plus rapidement et éfficacement avec ses assistants ou le quatrième officiel lors des phases discutables ou lorsque des joueurs se frottent dans son dos.
Wf : Est-il différent sur la scène internationale ?
Les tâches du quatrième arbitre dans les compétitions organisées par l'UEFA ou la FIFA sont les mêmes qu'en Belgique. Grâce au fait que Frank De Bleeckere fait partie du gratin mondial et qu'il a pu diriger des matches au sommet en Champions League, j'ai moi-même eu la chance en tant que quatrième arbitre de son équipe (par exemple lors de Liverpool - Réal Madrid), d'y prendre part. Ce sont des moments d'apprentissage idéaux. L'organisation, la préparation, le déroulement du match, on y obtient beaucoup d'expérience, utiles par après au niveau belge.
Wf : Que pensez-vous du rôle des médias au sujet des critiques envers les arbitres ?
Ces dernières années, les moyens techniques pour assurer la retransmission des rencontres se sont fortement améliorés. Auparavant, il y avait une ou deux cameras autour du terrain et à certains matches, il n'y en avait même pas. A prèsent, tous les matches sont suivis par au moins huit caméras et chaque phase litigieuse est revue à plusieurs reprises. Les décisions correctes ne sont rediffusées qu'une fois et cela semble normal. A la fin du match, tu as alors l'impression que l'arbitre a fait plus d'erreurs que de bonnes décisions. Même dans les présentations des matches importants, on met en avant les mauvaises décisions du passé. Mais, les caméras ont du bien également. Dans le futur, elles nous apporteront encore plus et doivent nous stimuler à être encore meilleur.
Wf : L'arbitrage est-il assez respecté en Belgique ?
L'arbitre doit parfois prendre des décisions difficiles et lourdes durant un match. Ce qui fait qu'il ne se rend pas toujours sympathique, mais ce n'est pas non plus son rôle principal. Beaucoup de personnes doivent prendre des décisions qui pouvant engendrer une contestation, je le remarque aussi dans mon occupation professionnelle (bourgmestre de la commune de Lummen) avec mes opposants.
Nous espérons recevoir à l'avenir plus de respect de la part des suiveurs du football. La Belgique doit être fière des prestations de Frank De Bleeckere. Membre d'une petite nation, il est actuellement classé troisième meilleur arbitre du monde.
Wf : Votre avis sur la nouvelle réglementation en vigueur en Europa League ?
Je trouve que nous devons être ouvert à tout ce qui peut contribuer à prendre les meilleures décisions lors d'un match et ainsi assurer un déroulement correct. Deux yeux supplémentaires dans chaque rectangle nous seront d'une grande utilité et les joueurs devront en tenir compte. Il est difficile pour l'arbitre de voir ce qui se passe dans son dos.
Wf : L'assistance vidéo pourrait-elle vous venir en aide ?
Je suis personnellement plus partisan d'un oeil électronique au niveau des délimitations du terrain et surtout de la ligne de but. Ceci de façon à savoir si le ballon a passé entièrement la ligne de but. A ce sujet, il n'y a pas d'interprétations possibles, si le ballon a passé entièrement la ligne, c'est but. Il est parfois impossible pour l'arbitre de déterminer cela. Une frappe des 30 mètres est impossible à suivre, surtout qu'un joueur ou le gardien de but peuvent entraver la visibilité de l'arbitre. Il faut aussi utiliser les images vidéos pour les interventions brutales, le plus souvent hors du champ de vision de l'arbitre, ainsi que le problème du crachat qui doit disparaitre du monde du football.
Wf : Quel a été votre parcours en tant qu'arbitre ?
Affilié en tant qu'arbitre à l'URBSFA en février 1986, j'ai d'abord été actif dans les séries provinciales du Limbourg de 1988 jusqu'en 1993. A partir du 1er juillet 1993, j'ai évolué au niveau national et en 2002, je sifflais mon premier match au plus au niveau entre Mons et Westerlo. Depuis le 1er janvier 2007, je suis arbitre international.
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