Analyse Bilan de la phase classique en D1A : l'élève carolo est indiscipliné
Le Sporting Charleroi a clôturé la phase classique du Championnat de D1A comme il l'avait commencée. Par un échec. Entre celui face à l'Antwerp (0-1) et celui face à Eupen (1-2), l'institution carolo a fait preuve de beaucoup d'inconstance.
Même s'il est dans la moyenne, le Sporting Charleroi a déçu en cette année 2018-2019. Courageux et appliqué ces dernières saisons, il s'est surtout montré inconstant cette fois-ci.
Déjà sur le déclin en fin d'année dernière, le maître de classe Felice Mazzù souhaitait créer une nouvelle dynamique. Il a incorporé de nouveaux élements. Ils étaient au nombre de 11 : Rémy Riou, Adama Niane, Gabriele Angella, Maxime Busi, Ali Gholizadeh, David Henen, Younes Delfi, Ryota Morioka, Jérémy Perbet, Massimo Bruno et Victor Osimhen. L'instituteur a même remarqué un jeune précoce dans les années inférieures et lui a proposé de suivre ses cours. Il se prénomme Ken Nkuba.
Classe surchargée
Avec tout ce beau monde, il est évident que la classe était surchargée. Felice Mazzù a envoyé quelques élèves en cours de remédiation : Romain Grange, Mamadou Fall, David Pollet, Enes Saglik, Parfait Mandanda, Dorian Dervite, Omid Noorafkan ou encore Chris Bedia. Certains n'ont même pas eu cette chance. Ils ont été priés d'aller voir ailleurs comme le prouve Willy Semedo.
A côté de ceux-là, Maître Mazzù a vu partir quelques-uns avec regret. C'est certainement le cas de l'un de ses meilleurs élèves : Kaveh Rezaie. Mais l'Iranien a eu une proposition alléchante d'une école privée réputée en Belgique : le Club de Bruges. En contrepartie, le directeur de l'école carolo Mehdi Bayat a reçu un beau chèque. La situation était à peu près identique avec Christian Benavente. Sauf que celui-ci est parti en cours d'année à l'étranger !
Homogénéité
Les souhaits de tout le monde étaient exaucés. Mais l'instituteur n'a pas réussi à créer une homogénéité avec tous les petits nouveaux. Bon nombre d'entre eux sont pourtant talentueux. Ils l'ont démontré à quelques reprises lors de joutes face à des institutions plus renommées telles que le FC Bruges, le Sporting Anderlecht ou le Racing Genk. Mais certains se sont montrés dissipés. Ils n'ont pas toujours respecté les consignes de leur professeur.
Et le plus embêtant, c'est qu'ils ont la plupart du temps été envahis par le stress lorsque l'enjeu était de taille. Mazzù n'a pu que le constater lors du huitième de finale de Coupe de Belgique contre Genk, lors du match déterminant pour les Play-Offs 1 à Saint-Trond ou lors du toujours très attendu choc wallon face au Standard de Liège au Mambourg. Il est toujours en train de chercher une solution. Jusqu'ici, ses nombreux essais ont tous échoué. Et il n'a pas pu non plus compter tout le temps sur les gars les plus expérimentés de la classe.
Voyage
En conclusion, le lycée carolo a manqué sa première session. Heureusement pour lui, il peut se rattraper lors d'une séance de rattrapage. Mais il faudra montrer plus de passion et d'assiduité pour saisir cette seconde chance. Le ras-le-bol sous-entendu par le professeur n'aide actuellement pas à retrouver la sérénité nécessaire. C'est dommage. La récompense au bout de l'effort vaut pourtant le coup : un voyage scolaire aux quatre coins de l'Europe.
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