Karel Geraerts avant Lokeren - Charleroi : "C'est positif d'enchaîner les matches"

À Charleroi, Edgar Makanga

Jeudi, le médian de 33 ans s'apprêtait à disputer les 20 dernières minutes de jeu face au FC Zorya Luhansk (0-2). Mais l'ouverture du score de Ruslan Malinovskyi en a décidé autrement. Du coup, Felice Mazzù s'est ravisé en préférant conserver une composition offensive afin de revenir au score.

"J'ai ressenti une légère frustration", souligne Karel Geraerts. "Mais dans de tels moments, tu ne penses pas à toi, mais surtout au fait que l'équipe vient d'encaisser un but."

"L'entraîneur a choisi d'affronter Luhansk avec un seul médian défensif. En tant que sportif, il est normal que je sois déçu puisque je voudrais disputer chaque rencontre, surtout en Coupe d'Europe. Mais le coach doit faire des choix et je ne dois certainement pas lui jeter la pierre."

Pour ce déplacement au Sporting Lokeren (dimanche à 14h30), le Sporting de Charleroi pourrait évoluer avec un entrejeu renforcé. Tout profit pour l'expérimenté médian limbourgeois ?

"Dans le groupe, plusieurs joueurs peuvent évoluer à ce poste, aux côtés de Damien Marcq. Comme tout le monde, je me sens prêt et si l'entraîneur doit faire appel à moi, je me montrerais digne de confiance. Quoi qu'il arrive, je respecte les choix du coach", poursuit Karel Geraerts.

La saison dernière, nous avions reçu une leçon à Lokeren"

Après le succès de dimanche dernier face à Mouscron-Péruwelz (2-1), les Zèbres tenteront de rejoindre Ostende et Saint-Trond en tête du championnat, avec un bilan de six points sur six. Cependant, un match à Daknam ne constitue jamais une sinécure.

"Il s'agit d'un bel adversaire mais c'est positif de pouvoir enchaîner les matches. La saison dernière, nous avions reçu une leçon à Lokeren (NdlR : défaite 5-2)", se souvient le Carolorégien. "Dès lors, on s'attend à un match difficile, même si l'équipe waeslandienne a beaucoup changé. De nôtre côté, la fatigue sera peut-être présente mais elle sera légère. Nous ne sommes qu'en juillet, pas en mars il est donc trop tôt pour parler d'une véritable fatigue physique. À nous de nous montrer à la hauteur."