La Belgique bat la Suède et affrontera la Hongrie
Toute la Belgique voulait envoyer Ibra à la retraite, il s'en est fallu de peu pour que le géant suédois ne nous joue un sale tour. Les Diables Rouges s'en vont donc à Toulouse affronter la Hongrie.
Marc Wilmots doit effectuer un changement: Moussa Dembélé n'est pas remis de sa blessure à la cheville et n'est même pas sur la feuille. Radja Nainggolan en profite pour retrouver une place de titulaire qu'il occupait lors du match face à l'Italie. En face, Zlatan Ibrahimovic est bien sur la pelouse, forcément.
Personne ne ferme le jeu
Le début de la rencontre est mouvementé. Les Diables s'essaient avec des tirs de Witsel et de Lukaku, mais ces derniers sont contrés. La plus belle occasion vient des pieds de Berg, qui récupère un ballon perdu. Il fusille Courtois mais notre pieuvre est à la bonne place. Il y a de l'engagement, des centres mais le but manque. Zlatan? Toujours aussi discret.
Mais le géant suédois se réveille, petit à petit. Il est d'abord contré par deux fois avant de décocher une frappe suite à une remise de Berg. Le ballon, rebondissant, passe de peu à côté du but de Courtois. Les Diables s'essaient encore à la frappe de loin, mais celle de De Bruyne est bien trop molle pour inquiéter Isaksson. Ibra, lui, sort de sa zone et tente des actons collectives, mais jusqu'à présent il manque toujours un petit quelque chose. Comme sur le centre-tir de De Bruyne ou encore sur le coup franc de Vertonghen.
Une fin de mi-temps électrique
Nos Diables Rouges sont bien en cette fin de première période, mais il manque toujours quelque chose. Lukaku est trop court, le centre de Meunier est dévié, le coup franc de Vertonghen contré, et le dernier centre de De Bruyne n'est touché par personne avant de mourir à quelques centimètres du poteau d'Isaksson. Pendant ce temps, Meunier, Johansson, Witsel et Ekdal sont jaunis.
On reprend la deuxième période sans le moindre changement, et les Suédois sont mieux revenus que les Diables. Heureusement pour notre défense, Zlatan et ses coéquipiers sont un peu approximatifs dans le dernier geste, sinon Berg ou encore Ekdal auraient pu ouvrir le score. On se permet même de laisser Granqvist faire 45 mètres balle au pied dans l'axe sans l'attaquer.
Les Diables Bleus reprennent des couleurs et remercient l'arbitre
Mais les joueurs de Wilmots se réveillent enfin, et tentent des frappes, souvent suite à des contres. Hazard est contré, comme souvent, et on peut malheureusement encore pointer du doigt le manque d'efficacité dans les corners: ils sont de plus en plus mal donnés. Arrive alors le premier vrai tournant du match. Zlatan Ibrahimovic pense avoir ouvert le score, mais l'arbitre de la rencontre signale une faute (?) de Berg. C'est très léger.
Les Suédois poussent, les Diables gagnent du temps et jouent en contre, comme sur cette frappe de De Bruyne sur laquelle Isaksson se détend. Dries Mertens remplace Yannick Carrasco, encore décevant, pour les vingt dernières minutes.
Un dernier quart d'heure stressant
Lukaku va alors rejouer la partition de l'Italie, manquant son face à face avec le gardien adverse. Il va marquer quelques secondes plus tard, mais il est signalé justement en position hors-jeu. Courtois continue lui de faire le boulot, cette fois face à un coup franc placé d'Ibra.
Toute la Belgique est tendue, mais un coup de Ninja va débloquer la situation. Eden Hazard est lancé par Lukaku en contre. L'ailier de Chelsea sert en retrait Radja Nainggolan qui frappe de demi-volée pour ouvreir le score (84', 0-1).
Sans briller, nos Diables rouges se qualifient donc pour les huitièmes de finale de cet Euro 2016, où ils rencontreront la Hongrie à Toulouse.