Hubert après Vercauteren, Kompany, Mazzu et Riemer : les décisions de Wouter Vandenhaute vont le poursuivre

Photo: © photonews
Depuis son arrivée en tant que président du RSC Anderlecht, Wouter Vandenhaute a pris de nombreuses décisions importantes, mais pas toujours avec succès. Le club en est déjà à son troisième entraîneur de la saison, ce qui ne fait qu'accroître l'agitation au Lotto Park.
Tout d'abord, Brian Riemer a été mis sur la touche, puis David Hubert a été autorisé à partir après quelques mois seulement. Maintenant, c'est à Besnik Hasi de remettre le club sur les rails, un choix qui est une fois de plus directement lié à Vandenhaute.
Les changements d'entraîneurs ne sont pas les seules interventions qui ont provoqué des remous sous sa direction. Le licenciement du directeur sportif Jesper Fredberg et la nomination d'Olivier Renard comme son successeur sont des exemples récents de la façon dont le président change constamment de cap.
Dans le passé, sa politique a déjà conduit au départ de Vincent Kompany et à la nomination ratée de Felice Mazzu, qui n'a pas réussi à marquer le club de son empreinte. Les nombreux changements soulèvent de plus en plus de questions sur la stabilité au sein du club.
Un CEO très exécutif
La pression sur la finale de la coupe ne cesse de croître. Le match devient un test crucial, non seulement pour l'équipe, mais aussi pour la direction. Il y a trois ans, Anderlecht a perdu la finale contre La Gantoise, ce qui a conduit les responsables à penser que Kompany aurait pu obtenir de meilleurs résultats. Cette fois, une victoire semble nécessaire pour sauver la saison et justifier quelque peu les décisions de Vandenhaute.
Anderlecht doit absolument jouer en Europe la saison prochaine. Que ce soit en remportant la coupe ou en se classant dans le top quatre du championnat, cela semble être une exigence absolue. L'absence de football européen serait non seulement un revers sur le plan sportif, mais aussi financier.
La question demeure de savoir combien de temps le club continuera de chercher la bonne personne au bon endroit. Si Hasi n'est pas non plus la solution, il sera de plus en plus difficile de ne pas remettre en question le sommet de la direction. Combien de décisions peuvent encore être revues avant que le cœur du problème ne soit remis en question ?
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