Pas de quoi accélérer la vente du Standard : A-CAP encore un peu plus fragilisé par la justice

Photo: © photonews
A-CAP est dans l'oeil du cyclone aux Etats-Unis. Le bailleur de fonds de 777 Partners doit lui aussi s'expliquer devant la justice.
Plus la reprise du club tarde à se dessiner, plus le Standard se demande à quel jeu joue véritablement A-CAP. Les propritétaires menacent-ils de faire capoter la vente l'institution en revoyant sans cesse leurs exigences à la hausse ?
Ce qui est sûr, c'est que la santé financière du groupe est vacillante. Cet hiver, trois compagnies d'A-CAP installées dans l'Utah et deux situées en Caroline du Sud étaient pointées du doigt pour leur non-respect de la législation en vigueur. Cela a débouché sur l'interdiction de vente de leurs assurances.
Si les branches de Caroline du Sud ont fini par voir la justice américaine statuer en leur faveur, A-CAP a plus de soucis à se faire dans l'Utah, où la situation est plus précaire.
A-CAP dans de sales draps
Le Soir rapporte ainsi que le commissaire a émis une ordonnance d’urgence. Les trois branches sont jugées "en situation financière dangereuse, représentant une menace immédiate pour les assurés et le public". Il a donc demandé à ce qu'elles soient placées en réhabilitation.
Si la requête est acceptée, la justice prendra la main dans la gestion des compagnies dans l'intérêt des clients de la boîte. Nos confrères écrivent qu'il n'est pas encore certain si cette affaire aura une influence sur la vente du Standard. A-CAP avait précisé que non le mois dernier, mais les noms d’Everton ainsi que du Red Star apparaîtraient dans le rapport.
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