L'un des prochains binationaux à nous échapper ? "Je le prends depuis deux ans avec le Maroc et la Belgique va faire le forcing ? Ca ne marche pas comme ça"

L'un des prochains binationaux à nous échapper ? "Je le prends depuis deux ans avec le Maroc et la Belgique va faire le forcing ? Ca ne marche pas comme ça"
Photo: © photonews

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Le dossier des binationaux a gagné en médiatisation ces derniers mois. Et cela ne semble pas près de s'arrêter vu le nombres de talents qui ont le choix de tourner le dos à la Belgique pour une autre sélection.

Que ce soit pour Konstantinos Kartesas, Chemsdine Talbi ou Ilay Camara, le sentiment général est que notre fédération s'est montrée bien moins active que celles des autres nations concernées. Vincent Mannaert a déjà fait bouger les lignes mais est arrivé trop tard dans un certain nombre de dossiers.

Coach des U20 marocains, Mo Ouahbi explique à la RTBF qu'il ne faut pas tarder pour parler aux jeunes : "La Fédération marocaine fonctionne avec des listings de joueurs binationaux. Et tous ces joueurs font l’objet de rapports de la part de nos scouts. Et quand le rapport est bon, il y a une première prise de contact pour savoir si le joueur a déjà posé un choix. Il n’y a rien d’agressif. On ne propose rien. Pas d’argent, rien. Ce que je fais par contre, quand c’est du ressort de mon équipe, c’est me rendre sur place pour parler avec les parents et proposer un projet sportif à court, moyen et long terme. C’est facile car au Maroc, il y a pour l’instant la possibilité de jouer une CAN pour les U20, la Coupe du Monde 2034".

Le Maroc a retrouvé toute son attractivité

L'ancien entraîneur des jeunes d'Anderlecht explique que le système est bien rôdé : "Un jour, on m’a montré ce listing. Et j’avais un joueur en tête. Je me suis dit que celui-ci ne serait pas sur ce listing. S’ils l’avaient, c’est qu’ils étaient très forts. Ce joueur, c’était Kaïs Barry, le fils de Copa Boubacar qui évolue à Anderlecht. Je savais que sa maman est Marocaine. Et il était dans cette base de données".

Chemsdine Talbi n'allait donc pas échapper à leurs prospecteurs : "On ne lui a rien promis. Nous l’avons surtout encouragé quand il était blessé. Moi, mais aussi le coach des U23 à l’époque… Alors que Chemsedine n’était pas éligible à cette catégorie à l’époque. Ces petits messages ont fait la différence. Il était déçu de ce que l’Union belge n’a pas fait à l’époque justement. On parle beaucoup de ce que le Maroc consent comme effort mais peut-être pas assez de ce que la Belgique ne fait pas".

Ce sont loin d'être des cas isolés : "Prenez Ali Maamar, d'Anderlecht. Je le prends avec moi depuis 2 ans et demi. Et il n’a jamais été appelé chez les Belges. J’ai cru en lui dès le départ. Et maintenant la Belgique va faire le forcing pour l’avoir en U21. Ce n’est pas comme ça que ça marche". Né et formé en Belgique depuis toujours, Maamar a été sélectionné avec les U20 marocains alors qu'il n'avait pas encore la moindre titularisation en D1B avec les RSCA Futures à son actif.

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