Faux-pas européen oublié : Anderlecht reprend sa série de larges victoires et écrase le Cercle chez lui
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Le Cercle de Bruges a d'abord offert une belle résistance, puis a fini par craquer face à Anderlecht. Les choses auraient-elles été différentes avec Kevin Denkey ?
C'était la grosse surprise à l'approche de ce Cercle-Anderlecht : les Groen & Zwart étaient privés de Kevin Denkey, autorisé à... aller négocier un transfert éventuel. Plutôt surprenant un jour de choc face aux Mauves, et cela fera discuter.
D'autant que si le Cercle de Bruges a finalement été balayé, ce n'est pas faute d'avoir eu les occasions de mettre Anderlecht en difficulté. Un centre de Nazinho (7e), puis un geste acrobatique étonnant de Magnée (10e) préviennent directement Coosemans qu'il devra être attentif. Il le sera sur une frappe déviée d'Alan Minda (14e).
Le Cercle est cependant puni dès la première phase construite du RSCA : Stroeykens envoie Samuel Edozie dans le dos de la défense brugeoise, le centre de l'Anglais est parfait et trouve Kasper Dolberg (18e, 0-1). Il aura suffi d'une accélération. Les Groen & Zwart, eux, sont inefficaces : Ravych force Coosemans à boxer un ballon maladroitement (24e), Somers place une tête à quelques centimètres du but sur phase arrêtée (29e)...
On ignore comment le Cercle ne marque pas - mais il aurait même pu se retrouver mené de deux buts à la pause, Edozie frappant le poteau en fin de première période (45e) sur une phase semblable à celle du but.
Augusto loupe le coche, Anderlecht déroule
C'est en début de seconde période que deux ratés consécutifs de Felipe Augusto, qui remplace Denkey dans le onze, font se demander si la rencontre aurait pu basculer différemment avec le Togolais. Sa seconde occasion, surtout, sur un service trois étoiles de Nazinho, aurait au moins dû être cadrée (51e).
Sans surprise, le Cercle se fait donc avoir dans l'autre sens, comme en première période. Une main est sifflée dans le rectangle sur une grosse occasion bruxelloise : Kasper Dolberg ne se fait pas prier pour transformer le penalty (62e, 0-2). Il n'y a alors plus rien à détailler, à part les buts anderlechtois qui vont pleuvoir.
D'abord via Théo Leoni, monté au jeu, et qui reprend soyeusement un second ballon sur corner pour faire 0-3 de bien belle manière (73e) ; ensuite, encore, via Dolberg qui s'offre un nouveau triplé, cette fois sur un service d'Amuzu rentré comme un beau diable (75e, 0-4). Diakité est exclu pour un mauvais geste sur un insaisissable Stroeykens (82e), et Luis Vazquez se consolera de sa semaine délicate avec un but de plus sur un nouveau centre d'Amuzu pour fixer un score de forfait (0-5, 90e).
Un véritable massacre, donc, et une démonstration anderlechtoise qui fait oublier le petit faux-pas à Riga. Côté Cercle, par contre, on est en droit de se demander comment il est possible d'autoriser son meilleur joueur à aller négocier un transfert un jour de match. Un but au bon moment aurait pu changer le match...