Vincent Mannaert lève le voile sur le transfert record du Club de Bruges : "Oui, c'était le montant correct !"
Photo: © photonews
Vincent Mannaert, ancien PDG du Club Bruges, a réussi à réaliser des transferts sortants très onéreux durant son mandat. Il s'explique sur les paramètres en compte pour évaluer la valeur marchande d'un joueur.
"Il y a de nombreux paramètres à prendre en compte. Quel est le niveau auquel le joueur a évolué ?", commence-t-il son explication dans une prépublication du livre "Dans le Vestiaire" dans le Nieuwsblad.
"Avec le Club de Bruges, nous avons joué plusieurs années de suite en phase de groupes de la Ligue des champions, alors la valeur des joueurs augmente. La position du joueur, la durée de son contrat et son âge jouent également un rôle."
Une autre source à la disposition des directeurs sportifs est le site web Transfermarkt. "Ce n'est pas la Bible, mais de nombreux directeurs sportifs y jettent un œil pour estimer correctement le prix", déclare Mannaert. Il mentionne également des clubs comme Lille et le PSV, qui peuvent demander des montants similaires au Club de Bruges. Avec les années d'expérience, selon Mannaert, on développe également une bonne idée de la valeur d'un joueur.
La situation financière du club vendeur est également un facteur important. Mannaert souligne la vente d'Arthur Vermeeren par l'Antwerp, qui se trouvait alors en difficulté financière. "Dans ce cas, en tant que club vendeur, vous êtes un peu dos au mur", dit-il.
Au Club Bruges, la situation financière était plus favorable, ce qui a facilité les négociations pour la vente d'Igor Thiago à Brentford. Le Club a reçu 37 millions d'euros pour lui. "C'est une affaire dont nous pouvons être fiers", déclare Mannaert.
Mannaert répond également aux doutes concernant le montant de la vente. "Je peux assurer à tout le monde que c'était bel et bien correct. Ces sommes doivent être soumises à la Premier League et également à notre commission de licence."
Il souligne la chance que Brentford ait récupéré Ivan Toney juste après une suspension et prévoyait ensuite de le revendre pour une somme importante. De plus, il considère avantageux l'échec de l'accord pour Antonio Nusa. "Si nous pouvions obtenir 37 millions d'euros pour un ailier de dix-huit ans, je ne vois pas pourquoi nous devrions demander moins pour un grand numéro neuf de 22 ans qui marque des buts."
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