La quasi-totalité du foot belge corrompue ? "Seuls deux entraîneurs et un dirigeant ne demandaient jamais rien de plus"

La quasi-totalité du foot belge corrompue ? "Seuls deux entraîneurs et un dirigeant ne demandaient jamais rien de plus"
Photo: © photonews

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Au cours de sa carrière, Dejan Veljkovic est devenu l'un des agents les plus influents du football belge. Cependant, son monde s'est effondré lorsqu'il a été arrêté en 2018 suite à l'opération "Mains propres".

Dejan Veljkovic était face à un choix difficile : avouer entièrement sa culpabilité et risquer une peine de quinze ans de prison, ou emprunter un autre chemin. "Mes avocats ont proposé d'adopter le statut de repenti, le premier de l'histoire judiciaire Belgique", raconte-t-il dans Het Laatste Nieuws.

"En échange de ma pleine coopération, j'ai obtenu une peine conditionnelle de cinq ans et une amende de 80 000 euros". Cependant, cette décision lui a coûté plus que sa liberté ; il a perdu des biens immobiliers et des biens de luxe d'une valeur de plus de 4 millions d'euros.

Son témoignage a conduit à des accords à l'amiable pour des dizaines de personnes concernées, et l'impact sur le football belge est toujours perceptible. 

Ceux qui ont le plus profité restent impunis

Cependant, Dejan Veljkovic ne regrette pas ses actions, même envers les personnes qu'il a mises en difficulté en avouant. "Pourquoi devrais-je me sentir coupable ? Pendant des années, j'ai tout fait pour aider ces gens. Quand les choses ont mal tourné, ils m'ont désigné comme le seul coupable. J'avais le choix : aller en prison ou les désigner. J'ai fait le bon choix".

Mais le Serbe reste peiné par la tournure des événements, en particulier par la répartition des responsabilités :"Ceux qui ont le plus profité sont restés impunis. Pourquoi ne sont-ils jamais mentionnés ?" 

Néanmoins, Veljkovic admet aussi avoir commis des erreurs. "Des petites erreurs" répète-t-il. L'agent avoue notamment qu'il rédigeait de faux rapports de recrutement et aidait à éviter les impôts. Mais il souligne que tout le monde dans le football n'était pas corrompu. "Il y avait des exceptions. Deux entraîneurs ne demandaient jamais rien de plus et un dirigeant agissait toujours impeccablement. C'était un soulagement dans un système presque entièrement corrompu".

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