Les Diables Rouges, victimes d'un "match de la honte" comme en 82 (ou comme Westerlo-Genk) ?
Photo: © photonews
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En parallèle à Ukraine-Belgique, il faudra garder un oeil sur Slovaquie-Roumanie, qui se déroule au même moment à Francfort-sur-le-Main. Ne soyez pas surpris si les buts n'y pleuvent pas...
Les résultats définitifs des groupes de cet Euro 2024 commencent à tomber, et une chose est d'ores et déjà certaine : finir troisième de groupe avec 4 points sera suffisant pour faire partie des quatre meilleurs troisièmes, et donc se hisser en 8e de finale par la porte ou par la fenêtre.
Cela a de sérieuses incidences sur le groupe des Diables Rouges. En effet, la Roumanie et la Slovaquie sont déjà assurés de se qualifier pour le prochain tour s'ils partagent : dans le pire des cas, une victoire de l'autre côté enverrait l'Ukraine ou la Belgique en tête, la Roumanie prendrait la seconde place, et les Slovaques la troisième.
Pas la peine de poser la question aux joueurs et aux sélectionneurs roumains et slovaques. Aucun n'admettra que cela trottera dans la tête de tout le monde, si pas au coup d'envoi, au moins en cours de match si rien ne bouge.
La Slovaquie et la Roumanie n'ont aucune raison de prendre des risques
Côté belge, cela peut avoir une énorme influence. Si rien ne bouge côté Slovaquie-Roumanie, l'Ukraine devra prendre des risques pour ne pas finir dernier. Cela implique à la fois un adversaire plus dangereux, mais aussi plus d'ouvertures en contre, et on sait que les Diables adorent cela.
Et si le score reste nul trop longtemps, la Belgique sera au bord du gouffre : un but ukrainien et c'est la dernière place (alors qu'une victoire slovaque nous assure de la troisième place, à la faveur de notre victoire contre la Roumanie).
S'il faut bien sûr se garder de croire que les Slovaques et les Roumains nous offriront un spectacle digne de RFA - Autriche en 1982, "match de la honte" lors duquel l'Allemagne avait battu l'Autriche 1-0 (un résultat court qui assurait la qualification des deux équipes), il ne faut pas exclure un autre exemple, encore plus proche de nous. Cet exemple, c'est Westerlo-Genk, quand les deux équipes ont compris que le 1-1 convenait à tout le monde...
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