Interview Julien Duranville revient sur son départ d'Anderlecht : "C'était mon choix, pas celui du club"
Photo: © photonews
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Julien Duranville a accordé sa première interview à la presse belge. Le jeune ailier de seulement 17 ans a fait le grand pas vers le Borussia Dortmund l'hiver dernier, mais n'émerge maintenant qu'après une blessure musculaire persistante. De plus, il a été appelé en équipe espoir belge.
Duranville, c'était le petit prodige de l'académie de Neerpede. Finalement, il n'a joué que sept matchs avec l'équipe A avant d'être vendu pour 8,5 millions d'euros. Duranville ne voulait pas prolonger son contrat courant jusqu'en 2024 et Anderlecht avait besoin d'argent.
Comment cela s'est-il exactement passé, Julien ?
"Eh bien, c'était mon choix. Anderlecht a été une grande partie de ma vie. J'y ai passé de nombreuses années. C'était chez moi et partir m'a fait mal, mais l'opportunité de partir à Dortmund s'est présentée. Je savais où je voulais aller et je voulais regarder vers l'avant."
Mais en tant que jeune de 17 ans, tu avais immédiatement une étiquette de prix de 8,5 millions et des primes...
"Il n'est jamais trop tôt. C'est juste du football, le métier que je veux exercer. Si tu veux vraiment quelque chose, tu dois le poursuivre. Pour moi, ce n'était pas trop tôt. Ce n'est pas une question d'âge, mais de comment tu joues le jeu."
Pourtant, tu as littéralement connu des douleurs de croissance en Allemagne. Tu as grandi de quelques centimètres, ce qui expliquerait aussi tes blessures.
"Oui, à mon arrivée je mesurais 1m68 et maintenant je fais 1m73. Mes blessures y étaient aussi liées, le club me l'a fait savoir. Grandir aussi rapidement et revenir rapidement est difficile. Il faut trouver un bon équilibre. J'étais un peu déséquilibré."
À 17 ans, tu es arrivé dans un vestiaire avec des stars. Comment cela s'est-il passé ?
"Après un moment, c'est devenu un peu une famille et je me suis senti plus à l'aise. Tout le monde a été très respectueux et plaisantait sur mon âge, mais très amicalement... Au début, ce n'était pas facile de s'intégrer, surtout si tu ne connais pas l'allemand. Mais les anciens du vestiaire et les francophones se sont occupés de moi."
Avec qui es-tu le plus proche ?
"Felix Nmecha (le frère de l'ancien joueur d'Anderlecht Lukas, nda). Il est aussi chrétien et m'a beaucoup appris. Je le fréquente beaucoup."
Tu as également vu Jude Bellingham à l'entraînement. Comment était-il ?
"Jude... eh bien... (rires) C'était autre chose. Partout où il arrivait - à l'entraînement, dans le vestiaire... - tu sentais la différence. Je ne m'attendais pas cependant à ce qu'il explose directement à Madrid, mais son talent est fou."
Comment se sont passées les premières semaines d'entraînement pour toi ?
"Courir, courir très souvent. Courir, courir, courir... (rires) C'était quand même différent."
As-tu appris quelque chose sur ton corps ?
"Je prends mieux soin de moi en dehors de l'entraînement. C'était aussi un problème au début. Quand tu joues avec des adultes, tes muscles se sentent très lourds après. C'est mieux maintenant."
On entend peu parler de toi. Tu ne donnes presque pas d'interviews et tes réseaux sociaux sont pratiquement vides...
"C'est vrai, j'essaie de m'en éloigner autant que possible. Je consacre ma vie à Jésus. Je n'ai pas besoin de beaucoup de distractions et de soucis. Ce n'est pas pour moi. Je ne vais pas poster une photo de moi à l'entraînement si cela n'aide personne. C'est pourquoi je suis discret. Ce n'est pas quelque chose dont je peux tirer quelque chose."
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