Jesper Fredberg privilégie-t-il trop les joueurs danois à Anderlecht ? Son avis tranché sur la question
Photo: © photonews
Arrivé l'hiver dernier à Anderlecht, Jesper Fredberg a rapidement modelé le noyau à sa guise. Notamment en amenant beaucoup de joueurs danois.
Le transfert d'Anders Dreyer pour plus de 4 millions en janvier dernier était l'un de ses premiers faits d'arme à Anderlecht. Si l'ailier danois n'a pas forcément répondu aux attentes depuis, Jesper Fredberg continue de faire confiance à ses compatriotes. Cet été, trois nouveaux joueurs danois (Kasper Schmeichel, Thomas Delaney et Kasper Dolberg) ont rejoint le Lotto Park.
Si les qualités des joueurs cités ne font pas de doute, cette coloration danoise n'est pas sans poser question, certains allant même jusqu'à parler de traitement de faveur dans la gestion de certains dossiers. Interrogé par De Standaard, Fredberg que l'activation de cette filière ne relève pas du hasard.
"Je suis danois. Cela me donne un avantage dans les négociations. Je sais plus vite quand un profil danois intéressant est sur le marché. Et c’est aussi important que ces joueurs sachent qui on est. Ils connaissent notre façon de travailler et ils savent qu’on est respectueux" avance-t-il.
Le directeur sportif d'Anderlecht avance également l'argument du profil des joueurs arrivés : "Delaney est un leader et un communicateur. Les jeunes pourront apprendre de lui. La communication, c’est ce qu’il manquait dans l’équipe. À cause de cela, les jeunes ne pouvaient pas exprimer tout leur potentiel. Il y avait trop de pression sur eux. Quand la pression augmente, ils ont besoin de quelqu’un pour les soutenir". Le puzzle semble séduisant, Fredberg compte désormais sur Brian Riemer, un autre compatriote, pour assembler tout cela.
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot