D'autres sélections faisaient le forcing pour Mike Trésor
Mike Trésor est Diable Rouge : ce sera définitif dès les premières minute du Genkois contre l'Autriche ou en Estonie. Un soulagement, car plusieurs pays espéraient bien profiter de sa situation...
Mike Trésor n'utilise plus, en match, son nom de famille Ndayishimiye, jugé un peu trop long et compliqué pour les commentateurs (et on l'en remercie). Mais ce nom de famille témoigne de l'une des origines du joueur : le Burundi, son père Freddy Ndayishimiye ayant porté les couleurs des Hirondelles.
"Mon père était gaucher et jouait un peu plus bas sur le terrain, mais je dirais que ma frappe de balle me vient clairement de lui", sourit Trésor en conférence de presse, à Tubize. Freddy Ndayishimiye ne tiendra cependant pas rigueur à son fils d'avoir opté pour la Belgique, plutôt que pour le Burundi.
"Le Burundi mais aussi le Rwanda (pays de sa mère, nda) ont longuement essayé de me convaincre, encore récemment", révèle le néo-Diable. "Mais ça a toujours été clair pour moi, car avec tout mon respect pour ces deux nations, sportivement, la Belgique était le choix idéal. Je n'ai jamais hésité".
Et les... Pays-Bas ?
En mars dernier, alors que la déception de sa non-sélection avec les Diables Rouges est forte, certains évoquent également une piste surprenante : celle menant aux Oranje. Ayant vécu plusieurs années aux Pays-Bas, Trésor aurait pu en théorie effectuer les démarches pour en obtenir la nationalité sportive.
"(rires) Oui, on en a beaucoup parlé... mais ça, il n'en a vraiment jamais été question. Je n'ai eu aucun contact avec la fédération néerlandaise. Les gens ont juste spéculé parce que j'ai vécu longtemps là-bas", assure Mike Trésor, dont l'accent néerlandais est cependant très...batave. "Oui, on me charrie souvent avec ça, surtout mes anciens équipiers ici. C'est parce que je suis encore souvent en contact avec mes coéquipiers d'Eredivisie".
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