A Genk, de nombreux défis attendent Wouter Vrancken
Le nouveau coach de Genk a été présenté ce mardi. A la Cegeka, il est attendu au tournant.
Si son arrivée avait été officialisée il y a de ça quelques semaines, Wouter Vrancken a été présenté ce mardi en tant que nouveau T1 de Genk. Au Limbourg, il se retrouve devant une équipe dont les performances et la dynamique n'ont fait que poser question la saison dernière. Pour Wouter, c'est "l'étape idéale", mais c'est aussi, sans aucun doute, la plus compliquée.
Retrouver les sommets
8e de la phase classique la saison dernière et incapable de rivaliser avec La Gantoise en Europe play-offs, Genk s'est pris les pieds dans le tapis. Champion en titre il y a trois ans, vainqueur de la Coupe en 2021, les Limbourgeois sont à la recherche de stabilité...au sommet du championnat national. Et si le titre n'arrive pas tout de suite, l'objectif est sans conteste d'accrocher au moins le top 4, ou qui sait une nouvelle Coupe, que Vrancken a déjà remportée en 2018-19.
Retrouver l'Europe
Genk ne sera pas européen cette saison. Autant dire qu'y retourner le plus vite possible est un objectif vital, tant pour son attractivité que pour être en phase avec ses ambitions. Que ce soit la Ligue des Champions, l'Europa League, ou même se contenter de la Conference League, mais Vrancken sera presque dans l'obligation de qualifier son équipe en Europe...pour la découvrir lui-même ensuite, puisqu'il n'avait pas pu y participer avec le Malinwa en 2019-20
Un effectif à gérer
Lors de son mandat à Malines, Vrancken a réussi à être performant, parfois avec un effectif limité. Il avait su donner les clés du jeu à ses leaders (Storm, Schoofs, Vinicius,...) tout en donnant de la place à ses jeunes. A Genk, ce sera différent. Même si plusieurs départs seront actés (Onuachu, Bongonda, Munoz,...), l'effectif limbourgeois est l'un des plus étoffés du Royaume et Vrancken devra manager quelques joueurs majeurs, internationaux (Ito,...) , ou considérés comme futurs grands (Vandevoordt, Oyen,...). Storck n'avait d'ailleurs pas l'air de toujours savoir comment tirer son groupe vers le haut.
Et avec la manière !
En parlant de Storck, le jeu développé par l'Allemand a été souvent décrié. De longues phases de possession stériles, une dépendance quant aux exploits individuels, une fragilité défensive,...Genk a fonctionné par à-coups la saison dernière. Vrancken devra donc apposer sa patte tactique, avec tous les obstacles que cela représente. Le manque de régularité de Malines, durant 90 minutes, a d'ailleurs posé problème plusieurs fois la saison dernière.
Le coup est beau pour la bande à de Condé : un ancien joueur du club, qui vient reprendre les rênes de l'équipe première. Vrancken se sent à la maison, et va pouvoir entamer son travail sereinement. Mais en coulisses, la pression est déjà bien présente.
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