La Belgique et le syndrome des grands rendez-vous

Rémi Mastromonaco
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La Belgique et le syndrome des grands rendez-vous
Photo: © photonews

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Les Diables Rouges ont vécu une énième désillusion ce jeudi contre la France lors du Final Four en Nations League. Les prestations contre les gros poissons se suivent et se ressemblent pour notre sélection...

Les Diables Rouges ne sont pas parvenus à prendre leur revanche tant attendue face à la France. A la mi-temps, le score affichait 2-0 et personne ne voyait les Bleus effectuer une remontée spectaculaire lors du second acte. Et pourtant...

Une nouvelle fois, la bande à Roberto Martinez a failli lors d'un grand rendez-vous. Si la défaite d'hier, bien qu'elle soit dure à encaisser, est "anecdotique" au vu de l'importance assez minime de la Nations League, elle soulève un problème. Notre équipe nationale n'arrive pas à s'imposer face à de grosses nations.

Ce syndrome n'est pas nouveau. Déjà durant l'ère Wilmots, nos Diables avaient du mal à déjouer les plans des grandes nations. On pense notamment à la défaite lors des quarts de finale du Mondial 2014 face à une Argentine abordable (0-1) ou encore celle face à l'Italie 0-2 lors de l'entame de l'Euro 2016. 

Le Mondial 2018 comme "exception"

L'arrivée de Roberto Martinez à la tête de nos Diables en 2016 n'a manifestement pas changé les choses. L'Espagnol a dirigé 65 rencontres à la tête de Belgique. Dans son bilan, il compte six défaites dont cinq face à des grosses équipes (la France 2x, l'Italie, l'Espagne et l'Angleterre). 

On notera malgré tout les belles prestations de nos Diables lors du Mondial 2018, qui restera probablement le tournoi référence de notre génération dorée. A l'époque, notre équipe nationale s'était imposée 1-0 face à l'Angleterre puis 1-2 face au Brésil lors des quarts de finale avant de s'imposer à nouveau 2-0 contre l'Angleterre lors du match pour la 3e place. On peut également souligner la victoire 0-1 contre le Portugal durant le dernier Euro même si celle-ci a vite été gommée par l'élimination en quart contre l'Italie.

Une question se pose donc : la Belgique aura-t-elle un jour les moyens de rivaliser avec le haut gratin du football mondial (bien qu'elle en fait partie) ? Seul l'avenir nous le dira, mais la défaite face à la France semble avoir mis un sérieux coup de froid sur les ambitions de notre sélection à un peu plus d'un an du coup d'envoi du prochain Mondial au Qatar.

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