Mbaye Leye avant Bruges-Standard : "Réagir et grandir au plus vite avant que le Club ne devienne le Bayern Munich de la Belgique"
Photo: © photonews
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Choc au programme ce dimanche après-midi avec la rencontre opposant le Club de Bruges au Standard de Liège lors de la 25ème journée de Jupiler Pro League.
Après son 13 sur 15, le Standard de Liège est prêt à croiser le fer avec le Club de Bruges. Un club qu'aurait pu rejoindre Mbaye Leye en tant que T2 il y a un an et demi. "Si je n'ai pas rejoint le Club, c'est pour deux raisons : le Standard de Liège et Michel Preud'homme. Et comme joueur ? Oui, j'aurais pu à trois reprises et même quand MPH y était le coach. À chaque fois, il s'est passé un truc qui a fait que je n'y suis pas allé. Il y a pourtant deux équipes où j'aurais aimé évoluer en Belgique, le Club de Bruges et Malines", a souligné le technicien sénégalais qui défiera Philippe Clement, l'autre disciple de Preud'homme.
"Les différences entre nos approches ? Bruges ne presse pas comme nous et n'a pas les aptitudes de notre milieu de terrain. Amallah, Raskin et Bastien effectuent un pressing à haute intensité que Vanaken et Vormer ne sauraient pas faire sinon ils seraient incapables de s'infiltrer. Chaque coach a ses idées et dsa philosophie. J'ai appris auprès de Michel, mais j'ai mon identité. Je n'aime pas être passif, j'aime agir. On le voit dans le pressing que l'équipe effectue et on le verra dans les duels. Il faut également avoir une bonne possession de balle, pas 100 passes vers l'arrière mais deux voire trois vers l'avant et déjà apporter le danger dans la surface adverse."
Dimanche, les Rouches affronteront le leader actuel et champion en titre. "Le Club de Bruges, c'est le monstre, l'ogre de cette D1A. Le point négatif, ils l'ont directement gommé avec l'arrivée de Denswil cet hiver. Ils vont retrouver leur stabilité défensive et devant tout va bien. Bast Dost est arrivé il y a peu et marque déjà à quasiment tous les matchs. Si tu oses vendre Krépin Diatta maintenant, c'est que tout se passe bien. Il est parti pour 20 millions d'euros et ils sont toujours aussi forts. Les dirigeants du Club récoltent les fruits de leur long travail. Les autres clubs, à savoir le Standard, Anderlecht, Genk et Charleroi doivent désormais réagir et grandir au plus vite avant que Bruges ne devienne le Bayern Munich de la Belgique et ne gagne tout. Nous y allons en tant que Petit Poucet. Ils ont un effectif au-dessus du lot mais il y a des moments où ils sont en difficulté. Chacun aura ses temps forts et nous allons au Jan Breydel pour gagner là-bas. Je veux un Standard sans complexe qui y va à fond", a conclu Mbaye Leye.
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