Ces championnats à l'arrêt

L’Amérique du Sud ardente

Plusieurs championnats sud-américains sont actuellement suspendus. C’est le cas du football chilien et bolivien. Les deux pays vivent des moments de tensions socio-politiques. Les soulèvements des deux pays n’ont peut-être rien en commun (tout semble même les opposer ; là ou le Chili vit un soulèvement populaire généralisé, le pouvoir en Bolivie est accaparé par une minorité de députés) mais ils ont le même résultat sportif : les émeutes et violences dans les rues, ont fait suspendre les championnats.

Au Chili, cela fait cinq semaines que les matchs ne se disputent plus. Même si la presse chilienne évoque une reprise ce week-end, les joueurs et dirigeants sont sceptiques au vu de la détermination des supporters à poursuivre le mouvement social autour des stades.

En Bolivie, ce sont les autorités qui ont plaidé pour le report des matchs. Cela fait également un mois que l’élite du football bolivien ne s’affronte plus.

Championnat espagnol

Non, la Liga n’est pas suspendue. Même si le classico fut reporté en raison du mouvement indépendantiste catalan. Mais la Liga Iberdrola, la première division féminine, l’est bien. En raison d’une grève des joueuses pour obtenir de meilleures conditions de travail, les huit matchs de ce week-end ont été reportés.

Des suspensions endémiques

Il y a des championnats, où il n’est plus question de report mais d’annulation de matchs, voire de championnats. Depuis 2011 et l’instabilité qui règne dans le pays, la plupart des matchs du championnat libyen sont suspendus. Le championnat lui-même a d’ailleurs été plusieurs fois abandonné.

Si la Fédération libyenne de football veut reprogrammer tous les matchs annulés, elle aura fort à faire. Surtout quand on sait comme il est compliqué, en Belgique, de trouver des dates pour rejouer deux matchs (Antwerp – La Gantoise, ce jeudi soir, et Charleroi – Bruges).