Lokeren : Une relégation inévitable

Valentin Laudano
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Lokeren : Une relégation inévitable
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En s'inclinant 1-2 sur leur pelouse face à Anderlecht dimanche dernier, les Waaslandiens ont acté leur descente en D1B.

Lokeren a vécu un véritable enfer cette saison, bon dernier depuis le huit décembre, la formation waaslandienne, qui a vu tous ses concurrents prendre le large juste avant le début du deuxième tour, aura passé plus de la moitié des matchs de la phase classique accroché à sa seizième place. Une relégation qui semblait inévitable tant la situation se dégradait d'année en année.

Des résultats moyens depuis des années

Alors qu’ils nous avaient habitué à disputer la première partie de tableau depuis l’instauration des Play-Offs, terminant cinq fois dans le top huit en six saisons et accrochant trois fois les Play-Offs 1, ces dernières années, les Lokerenois n’étaient plus à la fête.

Malgré la belle performance des hommes de Roger Lambrecht l’an dernier en Play-Offs 2, avant cela, Lokeren a accroché deux fois la onzième place et la treizième l’an dernier ne terminant qu’avec quatre points de plus que le relégué, Malines. Un classement et des résultats qui se dégradaient un peu plus chaque année.

Des cadres qui n’ont jamais été remplacés

Ces dernières saisons, Lokeren a perdu beaucoup de bons joueurs en cours de route qui n’ont jamais été véritablement remplacés, en tout cas qualitativement. Laurens De Bock, Mijat Maric, Alexander Scholz, Hamdi Harbaoui, Hans Vanaken, Nill de Pauw, Denis Odoi, Koen Persoons, Ayanda Patosi ou encore Copa Boubacar.

Au final, seul le capitaine Killian Overmeire est resté pour tenter de maintenir le navire à flot mais la qualité a manqué à ses côtés, même si Lokeren comptait l’un ou l’autre joueur intéressant dans ses rangs.

Un président qui a fait son temps

Le président Lambrecht a accordé une grande partie de sa vie au club qui lui est cher, mais force est de constater que son temps était fait depuis quelque temps déjà. Le président n’était plus en mesure d’investir suffisamment dans le club et cela fait déjà quelques années qu’il essaye de le revendre, en vain.

Olivier Deschacht reconnaissait d’ailleurs il y a quelques jours que depuis son départ de Lokeren, pratiquement rien n’avait changé au niveau des infrastructures.

Une instabilité au niveau des entraîneurs

Depuis son arrivée au Daknam en 1994, Roger Lambrecht a effectué pas moins de 25 changements d’entraîneur, soit un par saison en moyenne, dont trois que pour cet exercice. Des chiffres incroyables qui témoignent de l’instabilité de Lokeren et de son président à ce niveau. S’il y a eu de très bons résultats par le passé, depuis plusieurs saisons, la tendance s’est indéniablement inversée.

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