De Condé répond aux Brugeois : "Ceux qui nous disent nerveux ont perdu deux fois contre Charleroi"
Photo: © photonews
Le Racing Genk est dans une mauvaise passe depuis l'annonce du départ de Pozuelo à Toronto. Les Limbourgeois vont-ils s'en remettre? La concurrence en profite pour rajouter un peu plus de pression, qui sera le vainqueur de cette guerre des nerfs?
La lutte pour le titre sera encore longue, mais du côté de Bruges, on met déjà beaucoup de pression autour de cette course finale, même avant les Play-Offs. "C'est un phénomène typiquement belge de vouloir mettre les autres équipes sous pression via tous les canaux possibles", a réagi le directeur sportif genkois, Dimitri De Condé, pour Het Laatste Nieuws.
"Ça se passe chez des équipes où les joueurs ne cessent de discuter de la première à la dernière minute, qui tentent de ralentir le rythme du mach et où les supporters en rajoutent une couche depuis les tribunes. Nous, on ne fait pas ça. On est arrivé là avec notre façon de jouer. Ce sera pour nous un défi les prochains mois de faire avec tous ces facteurs extérireurs. Mais ce sont ces équipes qui nous disent nerveux qui ont réalisé un 0 sur 6 face à Charleroi. Alors prendre un point, ce n'était pas si mauvais."
Même quand on est trois fois plus fort, on ne le dit pas
Une chose est sûre, Genk n'a plus le même rendement. "C'est vrai, mais aucune équipe n'est meilleure, même si certaines aiment bien crier que c'est le cas. On ne l'a jamais fait et on ne le fera jamais, même quand on est trois fois meilleur que l'équipe derrière nous", ajoute-t-il en faisant une nouvelle fois référence aux Blauw en Zwart.
"La nervosité dans nos rangs n'est pas dûe au bon niveau des autres, c'est certain. Mais bien parce que ça tourne moins bien chez nous, avec des cadres qui sont moins en forme et la situation concernant Pozuelo n'a pas aidé. C'est pourquoi le retour de Berge sera si important. La concurrence essaye de nous mettre sous pression, mais le titre est plus une nécessité pour eux que pour nous. On le veut, mais ce n'est pas une obligation."
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