Carcela: "Plus le challenge est difficile, plus c'est marrant pour moi"
Photo: © photonews
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Après des expériences peu fructueuses à l'étranger, Mehdi Carcela est revenu à la maison, au Standard de Liège. Dans son cocon, le Marocain a retrouvé toutes ses sensations et a envoyé les Rouches en PO1. L'enfant prodigue se confie.
En montant au jeu face à Ostende, Mehdi Carcela affichait un large sourire. Etonnant vu l'enjeu et alors que le score était de 2-0. "En fait, la pression, celle de l’enjeu, du résultat, de l’obligation de s’imposer vu les autres scores qui nous étaient défavorables, c’est ce qui me donne la force. Plus le challenge est difficile, plus c’est marrant pour moi, le goût de la mission accomplie sera d’autant plus savoureux. En fait, quand je souris, c’est que j’ai faim, que j’ai la rage" explique le Marocain à la DH.
Mais cette attitude est parfois mal comprise... sauf à un endroit. "On va plutôt parler d’une forme de nonchalance qui, parfois, est mal comprise mais oui, c’est ce qui fait ma force. C'est parfois mal compris par certains coaches. Mais ici, au Standard, cela a toujours été compris."
Dans la cité ardente, Mehdi se sent comme chez lui ce qui lui permet de mieux jouer. "Ici, je n’ai pas besoin de m’intégrer. C’est donc plus facile. Mais c’est vrai que c’est à Liège que je me sens le mieux. Ce qui me donne beaucoup de force, c’est d’être auprès de ma famille. Ici, je suis avec ma fille, ma mère, tous mes proches."
Un nouveau rôle
Grâce à son expérience au Standard, le Marocain est devenu un des cadres du vestiaires. Un nouveau rôle qui semble lui plaire. "Je dois donner l’exemple. C’est ce qui change par rapport à mes premiers passages. J’ai des responsabilités tous les jours. Je dois être un leader, sur et en dehors du terrain.
Mehdi se rappelle de ses mentors à l'époque. "Mon expérience, je dois la partager avec les jeunes comme les anciens l’ont fait, il y a dix ans, quand je suis arrivé dans le groupe. À l’époque, mes mentors se nommaient Momo Sarr, Milan Jovanovic ou encore Salim Toama. Aujourd’hui, c’est à mon tour de passer le flambeau et je prends plaisir à répondre aux questions que me posent les jeunes" a-t-il conclu.
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