Kevin Mirallas est-il enfin lancé avec Everton?
Photo: © photonews
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Avec une prestation convaincante en Europa League, contre Lyon, Kevin Mirallas peut espérer avoir enfin convaincu son coach, Ronald Koeman, de lui donner sa chance.
Un transfert vers l'Olympiakos avorté, des différends avec la direction d'Everton, le début de saison de Kevin Mirallas n'a pas été de tout repos. Il a même été très souvent snobbé par Ronald Koeman.
Il a dû se contenter des miettes
Son temps de jeu? Insignifiant ou presque. Depuis le début de saison, il a dû se contenter de 27 minutes de jeu en championnat. Preuve qu'il est loin d'être dans les grâces de son entraîneur. En Europa League, avant jeudi, il avait à peine fait mieux avec 14 petites minutes contre l'Atalanta.
Mais sa prestation de jeudi soir, contre Lyon, aura peut-être changé la donne. Remuant, actif, vivace, Kevin Mirallas s'est offert, en 68 minutes, quelques occasions, sans pouvoir les concrétiser. Mais surtout, un bon bol d'air frais sur la scène européenne.
Avec Vlasic, c'est le duo qui a posé le plus de problèmes à la défense de Lyon
Suffisant pour convaincre Ronald Koeman? Pas sûr. Son apport a en tout cas été souligné par tous. A commencer par les médias anglais. "Sa première titularisation, avec Vlasic de l'autre côté, a offert bien plus de largeur au jeu d'Everton et c'est ce duo, auquel il convient d'ajouter Tom Davies, qui a posé le plus de problèmes à Lyon", analyse la BBC.
Mirallas n'a pas le choix: il doit jouer
Kevin Mirallas a donc prouvé à tous qu'il pouvait être précieux pour Everton. Une équipe en souffrance depuis le début de saison. Ronald Koeman est d'ailleurs sur la sellette. Et il pourrait être tenté de redonner sa chance à son ailier droit, l'un des meilleurs, si pas le meilleur, des siens sur la pelouse jeudi soir.
Pour Mirallas, de toute façon, le choix n'est pas permis. Il doit jouer. Sans quoi, sa place dans l'effectif des Diables, sera plus que menacée. A quelques mois de la Coupe du monde, il espère donc que sa prestation européenne encourageante aura définitivement convaincu Ronald Koeman. Et c'est tout le mal que l'on peut lui souhaiter, car, chez les Diables Rouges, la concurrence est rude sur les flancs.
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