Hors du top 6 après la trêve internationale? Pas (encore) un critère d'exclusion

On n'a encore disputé que 5 journées de championnat, et plusieurs équipes du top sont déjà sous pression. Anderlecht, le Standard, Gand ou encore Ostende ont laissé échapper de précieuses plumes dans la course aux playoffs 1. Mais qu'ils se rassurent: être en retard à cette époque-ci de l'année n'est pas encore un critère d'exclusion.

Si l'on remonte un peu l'histoire de la Pro League et que l'on compare le classement au sortir de la trêve internationale avec les 6 heureux élus de la fin de la phase classique, il y a pourtant une certaine tendance qui se dégage. Au cours des cinq dernières saisons, ce n'est arrivé qu'à 8 reprises qu'une équipe se qualifie pour les palyoffs 1 sans être dans le top 6 après la trêve internationale de début de saison.

C'est beaucoup et c'est peu à la fois. Parce que ça veut dire quand même dire que dans un peu plus de 70% des cas une équipe qui figure parmi les 6 meilleurs clubs du début de saison, termine la compétition régulière dans le top 6 et dispute donc les playoffs 1.

Un chiffre qui devrait laisser songeur quelques dirigeants de notre première classe. A l'heure qu'il est le top 6 est composé de Bruges, Charleroi, Saint-Trond, l'Antwerp, Mouscron et Zulte. Voir ces six équipes-là s'affronter pour le titre en fin de saison serait une énorme surprise. Et pourtant, les statistiques montrent que chacun de ses clubs a une réelle chance d'atteindre le graal.

Mais c'est surtout du côté d'Anderlecht, du Standard et de Gand, d'Ostende dans une moindre mesure, qu'on doit faire la grimace. Classées respectivement 11e, 12e, 15e et 16e, ces quatre-là ont déjà légèrement hypothéqué leur chance de top 6. C'est bien simple, depuis 2012, jamais une équipe tombée aussi bas dans le tableau à ce moment-ci de l'année n'est parvenue à s'insérer dans le top 6 en fin de phase classique.

Les probabilités sont donc quasi nulles de voir Ostende, Gand, Anderlecht et le Standard rallier, ensemble, les playoffs 1 cette saison. Mais la glorieuse incertitude du sport interdit d'en évacuer, déjà maintenant, la possibilité. Seule certitude: ces cadors n'ont désormais plus le moindre droit à l'erreur.