Bruges et Anderlecht se quittent sur un nul qui fait les affaires des Bruxellois
Tout pouvait se jouer ce dimanche, mais au final les Anderlechtois sont allés chercher un point à Bruges qui les rapproche un peu plus du titre de champion. Il ne leur manque plus qu'une victoire. Bruges aura tout tenté.
Le titre était bel et bien en jeu ce dimanche au Jan Breydel. En cas de victoire, les Anderlechtois auraient été sacrés et René Weiler choisit de se passer de son meilleur buteur pour ce match: Teodorczyk est sur le banc, Thelin est en pointe. En face, Preud'homme doit faire sans Refaelov, De Bock et Poulain.
Anderlecht, le départ idéal
Les Brugeois poussent fort, très fort en ce début de rencontre. Mais en face, les Anderlechtois ont du répondant et ils vont d'ailleurs faire ce qu'il faut pour se rendre de la confiance: marquer rapidement. Une faute sur Thelin, Hanni transforme le coup franc (0-1, 9'). Bruges ne baisse cependant pas les bras et continue son travail de sape pour revenir au score.
Mais Anderlecht est bien organisé, et bouche tous les angles. Les hommes de Preud'homme ne trouvent pas la solution. Sur des coups francs, ilsne sont pas dangereux non plus et Boeckx passe pour le moment une soirée tranquille, même s'il passe à côté d'un ballon assez facile à capter. Pourtant, les Gazelles vont égaliser suite à une faute de Spajic sur Vossen: Vormer se charge de tromper un Boeckx médusé ( 37', 1-1).
La tension monte
Les deux équipes sortent alors la testostérone. Les contacts se durcissent, la pression sur monsieur Delferière se fait de plus en plus intense, Kara et Vanaken sont avertis, mais les occasions se font rare. La mi-temps fera du bien à tout le monde. Ce sont d'ailleurs les 22 mêmes acteurs qui reviennent sur la pelouse.
Rotariu a la première cartouche, mais il frappe dans les nuages. Les Brugeois jouent leur dernière carte et le savent. Les Anderlechtois sont acculés, Izquierdo est contré, Vanaken voit son pointu s'envoler: le ton est donné dans ce deuxième acte. Anderlecht pointe aussi le nez à la fenêtre, deux fois par Hanni, mais soit l'Algérien frappe hors-cadre, soit Horvath est attentif.
Le Taureau d'Or débarque
René Weiler décide alors de faire entrer son meilleur buteur, l'ami Teo, et le Polonais se met directement en évidence avec une frappe croisée, déviée par Horvath. Les deux équipes veulent gagner, nous avons enfin du jeu. Acheampong, à force de provoquer, finit par obtenir un penalty justifié. Celui du titre? Non, car Horvath détourne la frappe de Tielemans (65').
Le match est alors arrêté pendant de longues minutes, car des supporters de Bruges ont lancé des fumigènes sur la pelouse. Le stress est de retour sur la pelouse et à l'approche du dernier quart d'heure tout est encore à faire pour les deux équipes. Les Anderlechtois ont de plus en plus d'espaces et Teo attend les bons ballons.
Tic tac, tic tac
Michel Preud'homme tente un dernier coup avec l'entrée de Wesley. Il reste 15 minutes à jouer, cela va se jouer dans les têtes. Il ne se passe plus grand chose sur la pelouse, plus personne ne marque et c'est un nul finalement logique qui sanctionne cette rencontre.
Au final, ce point fait l'affaire des Anderlechtois, à qui il ne manque plus qu'une victoire pour valider ce 34ème titre. Au programme: un déplacement à Charleroi et la réception d'Ostende. Mais il faudra faire le travail.