Zulte Waregem s'impose contre Anderlecht et confirme plus que jamais sa place de leader
Grâce à Teodorczyk, le Sporting d'Anderlecht a fait illusion une mi-temps à Zulte Waregem. Mais en deux minutes, le champion d'automne a renversé la situation, renvoyant les Mauves et Blancs, Weiler compris, à leurs chères études.
Match sous haute tension au Graverbeek. Champion d'automne, Zulte Waregem, en pleine confiance et au complet, reçoit le Sporting d'Anderlecht. René Weiler joue lui encore au puzzle: retour de Bram Nuytinck dans l'axe, Spajic est titulaire au back droit mais c'est surtout Ivan Obradovic qui fait son retour dans le onze de départ.
Un début de rencontre tonitruant
Les deux équipes doivent l'emporter, ce qui nous offre un jeu ouvert. Zulte Waregem tente de profiter des espaces, mais c'est Anderlecht qui se crée les deux première petites possibilités, mais la frappe de Stanciu et la reprise accrobatique de Spajic ne trouvent pas le cadre. Par contre, le centre-tir de Cordaro trouve lui la lucarne d'un Davy Roef médusé (9', 1-0). Le petit ailier n'a pas voulu tirer, mais le résultat est là.
Anderlecht va réagir directement, par l'inévitable Teodorczyk qui sera encore à la bonne place sur un centre de Chipciu (14', 1-1). Steppe est fusillé, mais les hommes de Dury vont tenter de réagir, par Lepoint et Kaya. Mais dans l'ensemble, les Flandriens perdent de l'influx nerveux à discuter toutes les décisions de monsieur Vertenten. La défense de Dury va aussi être la tête en l'air sur un débordement d'Obradovic. Le Serbe est le seul à croire que le ballon est jouable, son centre trouve un Chipciu à nouveau altruiste et qui offre le deuxième but à son compère polonais (30', 1-2).
Un blessé de plus pour Anderlecht
Alexandru Chipciu, très bon ce dimanche, va lui quitter la pelouse, blessé au mollet. Après avoir hésité et avoir opté pour Sowah dans un premier temps, René Weiler fait finalement entrer Massimo Bruno. Davy Roef est lui devenu un mur, arrêtant une tête de Kaya à bout portant avant de claquer au-dessus de son but une frappe de De Fauw. La mi-temps va faire du bien à des Anderlechtois sous pression.
La deuxième période reprend avec un changement: Nicolae Stanciu est remplacé par Stephane Badji. Mais le second acte commence aussi avec un coup de théâtre: Monsieur Vertenten siffle un penalty pour une faute de Nuytinck sur Leye, Derijck ne se fait pas prier pour égalier (47', 2-2). La rencontre bascule vraiment en quelques minutes, lorsqu' Hamalainen centre parfaitement pour Leye, qui propulse le ballon dans le petit filet de Roef (49', 3-2).
René Weiler tente la défense à 3 mais avec 5 défenseurs
L'entraîneur suisse n'a plus qu'un seul changement, et il décide de placer Dendoncker en défense centrale pour retrouver un 3-5-2 qui n'a jamais vraiment fait ses preuves. Spajic et Obradovic sont des défenseurs et n'apportent rien offensivement. D'ailleurs, les meilleurs occasions sont pour les Flandriens: le petit lob de Leye et la frappe de mule de Meïte passent à quelques centimètres du poteau droit de Roef.
Du coup, la nervosité change de camp, et c'est maintenant Kara qui s'en prend à l'arbitre, tout comme Weiler. Les Anderlechtois sont dans les cordes et ne ressortent plus. Acheampong rentre au jeu pour Sofiane Hanni, le Ghanéen est la dernière cartouche anderlechtoise. Ce changement surprend encore, Anderlecht va terminer la rencontre sans son capitaine et sans Stanciu.
Une fin de match insipide
C'est surtout sans idée qu'Anderlecht termine le match. Incapables de se créer la moindre occasion, les hommes de René Weiler retournent au Parc Astrid avec une défaite, qui fera du mal à un groupe fragilisé par René Weiler cette semaine. Zulte Waregem de son côté confirme sa place de leader.