Hasi comprend la panique actuelle: "Ma femme est restée enfermée dans une cave pendant 3 mois"

L'entraîneur kosovar, Besnik Hasi, vient d'un pays qui connaissait encore la guerre au sein de ses frontières il n'y a pas si longtemps encore. "J'ai suivi la guerre de loin à l'époque", commente Hasi qui jouait à Munich 1860 à ce moment là. "Mais ma femme a vécu cette période de l'intérieur. Elle a du se mettre à l'abri durant 3 mois de suite".

Je continue à vivre, c'est la seule chose à faire

"C'était très compliqué car je n'avais aucune nouvelle d'elle. Je comprends donc la panique du moment. Elle-même a peur de se déplacer au centre commercial. Me concernant ? Non, je continue à vivre. La vie continue, c'est ma philosophie. Et c'est la seule chose que nous pouvons faire".

J'ai vécu la guerre en Croatie

"J'ai vécu la guerre en Croatie, mais ici c'est un autre type de guerre. Mais la panique ne doit pas prendre le dessus. Sinon, autant arrêter le sport tout de suite. J'espère juste qu'il n'y aura pas de petits malins qui feront de fausses alertes à la bombe ce week-end", a-t-il ajouté en faisant un lien avec la 16e journée de Jupiler Pro League qui débute ce vendredi soir.

Au sein du groupe anderlechtois, certains joueurs ont également été touchés par les derniers événements. "N'Sakala a deux amis qui ont été blessés lors des attaques. Et mon assistant, Mohamed Ouahbi, a été fortement touché par les erreurs de certains qui l'on pris pour un malfaiteur".