Les raisons d'oublier la piètre prestation des Diables Rouges à Chypre

Benjamin Banda
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Les raisons d'oublier la piètre prestation des Diables Rouges à Chypre
Photo: © Photonews

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Toujours déçu par rapport à la faible sortie de nos Diables dimanche dernier à Chypre ? Pas de panique, voici quelques bonnes raisons qui vous prouveront qu'il ne faut pas tirer la sonnette d'alarme trop vite.

« Lamentable, affligeant, indigne », tels étaient les titres peu flatteurs de la plupart des quotidiens belges le lendemain de la laborieuse victoire de la Belgique sur la Chypre dimanche dernier (0-1). Cela était-il pour autant justifié ? Faut-il s’inquiéter à l’approche du Championnat d’Europe qui débute en juin prochain ? Nous allons tenter de vous convaincre que non avec ces quelques arguments.

1. La chaleur insoutenable et l’état déplorable de la pelouse du stade de Nicosie n’ont pas aidé les Belges

 Les hommes de Wilmots n’ont pas pu disputer la rencontre à Larnaca ou Limassol qui sont des villes côtières mais à Nicosie car le stade y est plus grand (23 000 places). Oui mais voilà, il n’y a que très peu d’air dans la capitale et l’humidité y est bien présente. Tout ça sous un thermomètre qui affiche 30 degrés en soirée et cela donne des conditions de jeu plus que compliquées pour les Belges qui tiraient la langue après à peine une demi-heure de jeu.

Sans parler de l’état de la pelouse assez lamentable du GSP Stadium où il fut compliqué de pratiquer du beau jeu. Un avantage certain pour l’équipe qui défendait.

2. Certains joueurs ne sont pas encore au top de leur forme

« Pour certains, ça ne fait que deux semaines. C'est normal que tout le monde ne soit pas à 100%. Dans un mois, nous nous sentirons mieux et on retrouvera ainsi notre jeu », déclarait Radja Nainggolan à l’issue de la rencontre.

Des déclarations lourdes sens de la part du Romain qui a bien remarqué que la plupart de ses coéquipiers étaient loin d’avoir la meilleure condition physique possible. Marouane Fellaini, Thomas Vermaelen ou encore Divock Origi peuvent en témoigner.

3. Le Championnat d’Europe des Nations c’est dans neuf mois !

Certes les trêves internationales ne sont pas fréquentes et les équipes ne disposent en général de pas beaucoup de temps pour se préparer aux rencontres à venir mais le groupe mis en place par Marc Wilmots ne bouge pratiquement pas à chaque sélection et se connait forcément par cœur.

Ce sera donc au coach belge, lors du fameux stage pré-Championnat d’Europe à Bordeaux, de cibler et corriger les lacunes de sa formation avant d’entamer les choses sérieuses.

4. La Belgique n’est pas la seule grande nation à avoir du mal à convaincre

Tout comme la Belgique, d’autres grandes nations européennes peinent à se montrer convaincantes lors de leurs sorties. Les Pays-Bas en sont la preuve accablante ! Quatrième de leur groupe de qualifications, les Oranges sont quasiment éliminés de la compétition. La seule chose que les hommes de Daly Blind peuvent sauver actuellement est une place de barragiste.

Autre nation en difficulté, l’Italie. Certes la Squadra Azzura est presque assurée d’être en France l’été prochain mais l’inquiétude vient plutôt du jeu proposé par l’équipe d’Antonio Conte qui s’est imposée par le plus petit des écarts face à deux formations pourtant largement à leur portée (Malte et Bulgarie). Une sauce qui a du mal à prendre pour l’ancien entraineur de la Juventus qui n’arrive pas à installer comme il faut son système de jeu à trois défenseurs centraux.


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