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Après deux victoires consécutives sans encaisser de but, Charleroi s'est incliné sur la pelouse du Cercle de Bruges (1-0). Les Carolos ont complètement loupé leur première demi-heure, avant de se heurter à plusieurs reprises au talent d'Olivier Werner.
À Bruges, Edgar Makanga
Après trois semaines d’entraînement dans son nouveau club, Karel Geraerts pouvait enfin effectuer ses débuts dans le onze de base carolorégien. Pour faire une place à l’ex-Diable Rouge dans l’entrejeu, Felice Mazzù avait décidé de troquer son 4-4-2 habituel contre un 4-3-3 dans lequel Geraerts prenait place aux côtés de l’inamovible Marcq et du méritant Saglik, qui a bien saisi sa chance depuis quelques semaines. Numériquement, c’est Kebano qui faisait les frais de ce changement tactique.
Le premier quart d’heure fut largement à l’avantage du Cercle. Après deux alertes à distances signées Bacelic-Grgic (5e) et Kabananga (12e), la troisième occasion fut d’emblée payante pour les Brugeois. Sur un corner de Bacelic-Grgic, Noë Dussenne profitait d’un cafouillage pour ouvrir le score (1-0).
L'ancien Montois et ex-Tubizien signe donc son tout premier but sous la vareuse groen-zwart. Il s’agit également du tout premier but encaissé par le portier Nicolas Penneteau depuis son intronisation entre les perches zébrées.
70 % de possession de balle pour le Cercle après 25 minutes
La pression brugeoise se poursuivait, et après 25 minutes de jeu, le Cercle affichait 70 % de possession de balle. Les situations dangereuses se multipliaient devant la cage d'un Nicolas Penneteau moins rassurant qu'à l'accoutumée.
Cependant, après l’orage, Charleroi se réveillait petit à petit et fut tout proche du hold-up, à la 36e minute, lorsque Kitambala, tout heureux de récupérer un contre favorable dans le grand rectangle, se heurtait à Olivier Werner avant de trouver le poteau. Trois minutes plus tôt, un autre envoi du Franco-Congolais avait déjà donné des sueurs froides à la défense brugeoise.
Des attaquants carolos maladroits après le repos
À la reprise, le rééquilibrage de la partie se confirmait. Le portier local devait à nouveau s’employer à deux reprises devant Rossini (55e). Suite à l’attentisme affiché par le Cercle, le deuxième acte fut nettement moins emballant que le premier.
À la 77e minute, une passe en retrait trop audacieuse de Buysse aurait même pu permettre à Fauré d’égaliser mais une fois de plus, Werner fut à la bonne place. À quatre minutes du terme, Stephen Buyl aurait pu ôter définitivement tout suspense mais son envoi s’écrasait sur la base du poteau.
Dans les arrêts de jeu, l’ultime rush du RCSC s’avéra vain. Après un joli 6/6, Charleroi doit donc mordre la poussière à l’Olympiapark. La première demi-heure complètement manquée doit probablement laisser des regrets aux Carolos, car il y avait sans doute de la place pour arracher au moins un partage.