Mehdi Bayat : "Paralysés par la peur de gagner"

À Charleroi, Edgar Makanga

"Je n’ai pas d’explications après un match comme celui-ci", soupirait Mehdi Bayat. "Restons optimistes : la seule note positive de la soirée, c’est que nous avons quand même récolté un point, le premier de la saison. Et dire qu’à deux minutes près, notre semaine serait tout autre. Au lieu de dégager le ballon en tribune, nous avons été paralysés par la peur de gagner."

Après la première période, largement dominée par Charleroi, personne n'aurait imaginé un tel scénario. Malheureusement, les Carolos ont oublié de plier la rencontre avant la repos.

"C’est terriblement frustrant, car, sans vouloir manquer de respect à des équipes comme Westerlo et Waasland-Beveren, nous avons prouvé que nous étions capables de produire un meilleur football qu’eux. Le problème, c’est que nous sommes incapables de jouer de la sorte durant 90 minutes. Nous avons à chaque fois la mauvaise habitude de relancer notre adversaire."

Au milieu du mois d'août, et après un bilan d'un point sur douze, l'administrateur-délégué du Sporting n'exclut pas certains ajustements au noyau de Felice Mazzu.

"La stabilité fut le maître-mot de notre préparation, et ce, à tous les niveaux du club. Mais pour l'instant, seul le plan sportif ne suit pas malheureusement. Nous allons continuer à travailler, nous n'avons guère le choix. Si le coach désire des renforts, alors nous allons voir ce qui est encore possible de réaliser avant le 31 août."

Samedi prochain, les Zèbres défieront un nouvel adversaire direct dans la lutte pour le maintien.

"En déplacement au Lierse, nos intentions seront claires : il faudra aller y chercher les points que nous gaspillons à domicile. Mais je m’attends à une rencontre très difficile, qui va se jouer au mental", concluait Mehdi Bayat.