Anderlecht, la déroute sportive, mais surtout financière
Photo: © SC
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Ridiculisé par l'Ajax, le Sporting d'Anderlecht n'a pas perdu qu'un match de l'Europa League. Il a perdu la face... et le côté pile de la pièce. En une seule soirée, la valeur marchande de quelques joueurs a chuté vertigineusement.
La soirée d'Europa League du Sporting d'Anderlecht a viré au cauchemar. Pour les joueurs, probablement. Pour les supporters, sans doute. Pour la direction, évidemment. Car dans un club où le sponsor principal est une banque, on sait compter. Vite et bien.
Après la banqueroute sportive vécue jeudi soir par les mauves, c'est surtout à une espèce de crash financier à la Bourse des valeurs marchandes des joueurs qu'on assiste aujourd'hui.
Pour rappel, avant la débâcle de hier, Herman Van Holsbeeck, le manager du Sporting d'Anderlecht, parlait encore de montants de 30 millions pour Romelu Lukaku, de 12 à 15 millions pour les Boussoufa et autres Biglia. Nonante minutes et quelques sourires catastrophés plus tard, on se rend bien sûr compte que même à la moitié de ces prix-là, ces joueurs resteraient au rayon des invendus du club.
Certes, les supporters anderlechtois se consoleront à l'idée que leurs "idoles" pourraient prolonger leur bail au Stade Constant Vanden Stock. Mais du côté de l'Argentier du club, ce naufrage des valeurs risque de provoquer un infarctus. Car le club est au devant d'un chantier extrêmement coûteux : à savoir l'agrandissement du stade qui mobilisera des dizaines de millions d'euros.
Dans les années 80, la rénovation du stade avait coincidé avec le déclin européen du RSC Anderlecht. En 2011, sans la manne qu'auraient pu apporter la vente de certains joueurs, on risque dans les années à venir de connaitre une nouvelle dépréciation du produit mauve.
Après la banqueroute sportive vécue jeudi soir par les mauves, c'est surtout à une espèce de crash financier à la Bourse des valeurs marchandes des joueurs qu'on assiste aujourd'hui.
Pour rappel, avant la débâcle de hier, Herman Van Holsbeeck, le manager du Sporting d'Anderlecht, parlait encore de montants de 30 millions pour Romelu Lukaku, de 12 à 15 millions pour les Boussoufa et autres Biglia. Nonante minutes et quelques sourires catastrophés plus tard, on se rend bien sûr compte que même à la moitié de ces prix-là, ces joueurs resteraient au rayon des invendus du club.
Certes, les supporters anderlechtois se consoleront à l'idée que leurs "idoles" pourraient prolonger leur bail au Stade Constant Vanden Stock. Mais du côté de l'Argentier du club, ce naufrage des valeurs risque de provoquer un infarctus. Car le club est au devant d'un chantier extrêmement coûteux : à savoir l'agrandissement du stade qui mobilisera des dizaines de millions d'euros.
Dans les années 80, la rénovation du stade avait coincidé avec le déclin européen du RSC Anderlecht. En 2011, sans la manne qu'auraient pu apporter la vente de certains joueurs, on risque dans les années à venir de connaitre une nouvelle dépréciation du produit mauve.
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